L'histoire :
Jackson Winters a survécu à la terrible mission dans une maison hantée que lui avait confiée Shrecken. Six mois sont passés pour le criminel qui passe désormais ses journées sur une île paradisiaque en compagnie de son fidèle associé Trick. Seulement, le calme n'est que temporaire et certaines personnes mal intentionnées découvrent que Jackson n'est pas mort. Ce dernier n'a pas le temps de quitter les lieux qu'un dénommé Skinner le menace de son flingue. Lui et ses hommes représentent le casino que Jackson a braqué par le passé, une opération qui a été un fiasco. Le braqueur et Trick sont conduits à Las Vegas pour passer un marché avec Wenona, la grande patronne. Cette dernière souhaite engager Jackson pour récupérer sa petite fille qui a été kidnappée par un clan adverse. Si Wenona fait appel à celui qui tenta de la voler, c'est parce que sa petite fille est hantée par un fantôme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volet de Ghosted s'était révélé particulièrement intrigant. Le scénariste Joshua Williamson a trouvé une approche scénaristique originale en mélangeant le fantastique à un récit de braquage. Ce drôle de concept s'est révélé digne d'intérêt malgré quelques irrégularités. Ce second album, toujours écrit par Joshua Williamson, se montre bien plus inspiré que son prédécesseur. Le héros, Jackson Winters, croyait couler des jours heureux sur une île paradisiaque mais très vite son passé le rattrape et le force à affronter de nouveau le monde de l'étrange et du surnaturel. Joshua Williamson utilise parfaitement les éléments qu'il a soigneusement placés jusqu'ici. Le scénario est dynamique et les rebondissements s'enchaînent sans que l'on n'éprouve aucune lassitude. L'humour est toujours présent, notamment à travers différents dialogues. Les dessins ne sont plus assurés par Goran Sudzuka (qui reviendra plus tard sur la série) mais par un autre dessinateur de talent : Davide Gianfelice. Le trait de l'italien convient lui aussi très bien à Ghosted. Son style anguleux et parfaitement encré participe à l'atmosphère atypique de la série. Plus efficace, Ghosted convainc. A suivre...