L'histoire :
En mission au Mexique, Hellboy évoque à son ami et partenaire Abe Sapien la dernière fois qu'il était venu ici. C'était en 1956. Il était venu à l'origine pour identifier une drôle de fumée sortant d'un trou situé dans le sol. Ce dernier avait tout l'air d'être responsable de la présence de vampires et de sorcières. Recherchant divers indices, Hellboy trouve de nombreux cadavres, jusqu'au jour où dans une ville, il rencontre trois luchadores, des lutteurs masqués. Ils se produisaient dans les villages jusqu'au jour où ils virent un curé mourir à cause des créatures. Pour Hellboy, il ne fait aucun doute : ceux-ci sont de parfaits collègues de travail. Ensemble ils battent la campagne, traquant vampires et autres morts vivants. L'ambiance est bonne entre eux et l'alcool coule à flot chaque nuit. Malheureusement, cette situation ne dure pas et l'un des trois catcheurs masqués, Esteban, disparaît une nuit...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Inépuisable. Tel est le mot qui vient à l'esprit lorsque l'on évoque l'imagination de Mike Mignola. En effet, alors qu'il avait créé une histoire courte pour Richard Corben où il mettait en scène son personnage avec des luchadores, les fameux catcheurs mexicains masqués, Mike Mignola trouva de nouvelles inspirations. Pourquoi Hellboy aurait-il passé simplement cinq mois là-bas et n'y aurait pas vécu d'aventures ? Partant de ce principe, Mignola sollicita de nouveau le légendaire Corben ainsi que d'autres camarades de jeux comme Mike McMahon ou les jumeaux Fabio Moon / Gabriel Ba. Tout ce beau monde met donc en scène Hellboy dans des récits inspirés bien évidemment des légendes et autres contes folkloriques mexicains. On retrouve comme toujours la "patte" Mignola avec des atmosphères lugubres à souhait et certaines séquences plus légères. Catch, mariage et vampires sont au menu d'un sommaire particulièrement épicé. Pour une meilleure compréhension de l'ensemble, ce quinzième tome s'ouvre sur le même épisode qui introduisait le douzième opus. Hellboy au Mexique bénéficie de dessins franchement réussis dont ceux de Mignola lui-même. Franchement fun et incontournable pour les fans, cette virée mexicaine complète par petites touches une mythologie qui a pris une ampleur démesuré.