L'histoire :
La neige est l'occasion de bien s'éclater. Snoopy peut aller au jour de l'an de Woodstock, boire cinquante sodas, manger trente pizzas et danser jusqu'à cinq heures du matin. C'est aussi l'occasion pour Sally de faire un peu de patinoire sur le lac gelé ou pour Linus de lancer des boules de neige. Lucy ne peut plus exercer ses séances de thérapie mais elle a plus d'un tour dans son sac. Au printemps, Woodstock et Snoopy souffrent de la pluie et tentent de s'abriter comme ils peuvent. C'est aussi le temps des fleurs et des flirts : Lucy se pose souvent des questions sur l'amour. C'est aussi l'occasion de jouer au football américain tous ensembles.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’intégrale des histoires de Snoopy continue dans ce quatrième volet. La formule est toujours la même. Réparti en saisons de l’année, le volume enchaîne les gags d’une planche dans ce petit monde de Peanuts qui compte tout de même une douzaine de personnages différents. Charles Schulz décline à l’envie les thèmes que l’on connaît quand on est familier du petit beagle facétieux. Ainsi, Lucy continue toujours ses séances de thérapie tandis que Charlie Brown ne pense qu’au baseball. Pig Pen est toujours recouvert de poussières et Schroeder joue toujours aussi mal du piano. Sally se pose toujours des tonnes de questions tandis que l’oiseau Woodstock a besoin de Snoopy pour lui apprendre les choses de la vie. Les chutes humoristiques sont éminemment pleines de tendresse envers les personnages. L’amour de tout ce petit monde hétéroclite et étrange est renforcé par un dessin clair et vivant. Maniant l’absurde, Schulz offre parfois de grands moments de poésie comme cette planche où Snoopy prédit un avenir incroyable à Woodstock en lisant les lignes de l’aile ! Pourtant, on pourra regretter que les saynètes se ressemblent tant dans leur conception. Le comique de répétition est certes intéressant et créé une connivence avec le lecteur mais il est aussi trop répétitif. Cela est bien évidemment dû au registre que sont les comic-strips. Un moment sympathique toutefois et un moment de détente et de douceur dans ce monde de brutes.
