L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Star Wars Blood Ties : Boba Fett Is Dead #3 & 4 (Boba Fett est mort 2/2) : La rumeur s'est répandue à la vitesse de la lumière dans toute la galaxie : Boba Fett est mort ! Mais faut-il croire pour autant les racontars ?...
- Star Wars Jabba : Betrayal (Jabba le Hutt : Trahison ! ) : Jabba Le Hutt pensait avoir tout connu, des orgies de Spunchina aux jardins interdits de Nuswatta, mais se doutait-il de la trahison dont il allait faire l'objet à son retour au palais de Tatooine ?...
- Star Wars Tales #8 : The One That Got Away (Celle qui parvint à s'enfuir) : Nima'tar, surnommé aussi Mina, se destinait à de brillantes études. Mais son intérêt pour les Hutt l'a conduite malgré elle à devenir une esclave du repoussant Jabba !
- Star Wars Tales #7 : Force Fiction (Force fiction) : Dans un shop de restauration rapide, Yoda et Mace Windu discutent des avantages et inconvénients à former le jeune Skywalker à devenir Jedi... Et aussi des dossiers sur l'actu Star Wars, des interviews et des infos sur les produits dérivés !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce second numéro, la ligne directoriale rénovée s'affirme : le lecteur aura désormais le plaisir de lire des récits complets, tout au plus scindés en deux numéros. En sélectionnant ainsi des histoires courtes, Delcourt choisit la meilleure option pour un bimestriel. On retrouve donc la conclusion de "Boba Fett est mort", cette histoire orientée pour adultes et magnifiquement illustrée par les peintures digitales de Chris Scalf. Même si le scénario est des plus simples, l'action est omniprésente. Du rythme, du spectacle, un peu de dramaturgie, une belle vengeance et hop, l'affaire est dans le sac du plus grand chasseur de primes de la galaxie et de ses 44 planches pour démarrer en beauté ce numéro 2 ! Le niveau redescend malheureusement d'un ton avec Trahison, où le complot dont Jabba fait l'objet est cousu de fil blanc. Pas de quoi tirer à boulets rouges, mais rien de folichon non plus... Même si le récit suivant est très bref (8 planches), il se démarque par sa plus grande qualité. Andy Watson le réalise entièrement et son style graphique très «pop art» a pour lui une originalité incontestable. L'histoire de Mina, devenue esclave de l'affreux Hutt, permet qu'on s'y attache immédiatement. Enfin, le rayon comics se clôture avec un épisode aussi léger que sympathique. Force Fiction est évidemment un hommage à Pulp Fiction et à Samuel L. Jackson, le face à face entre Yoda et Mace Windu ayant tout des dialogues entre l'acteur de couleur et son acolyte de Travolta. Bien heureusement pour les plus jeunes, c'est bien moins grivois ! Ici, pas d'histoires de massage des pieds féminins !!! Enfin, les geeks au top de leur forme galactique kifferont les dossiers consacrés aux produits dérivés (statuettes, jouets etc...), sans même parler des autres publications Star Wars, qui ont aussi leur part d'exposition (previews entre autres). Tout porte donc à croire que ce magasine est passé en vitesse hyper-stellaire !
