L'histoire :
La Jedi Aayla Secura a complètement raté sa dernière mission. Obligée de fuir, elle finit par s'écraser sur Cavamina Minor, une petite planète aux décors enneigés. A peine s'est-elle remise de son crash, qu'elle est accueillie par des Séparatistes. Pour elle, la fuite est une fois encore inéluctable. Aayla court à tout rompre à travers la forêt, et alors que les ennemis se rapprochent, un homme la saisit. Shon-Ju, c'est son nom, repousse les Séparatistes avec l'aide de ses amis, juste avant que la Jedi ne tombe dans les vapes. Elle se réveille dans un lieu inconnu. Explorant les couloirs, elle retrouve Shon-Ju qui observe ses élèves en train de s'entraîner à maîtriser certains arts de combat. Longtemps Padawan, il n'est jamais devenu Jedi et a quitté Coruscant afin de vivre reclus. Depuis, il enseigne son savoir à d'autre et prône une véritable ligne de conduite à suivre, un faisceau de conseils semblables à ceux d'une religion. Aayla n'est pas très à l'aise avec cela. Elle n'est pas plus rassurée lorsqu'elle apprend que ses alliés ne peuvent être joints en ces lieux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'univers de George Lucas semble inépuisable. Depuis 30 ans, ses films sont à l'origine d'une véritable starwarsmania, et les autres histoires développées par d'autres artistes connaissent eux aussi un succès important. Outre les dessins animés et les romans, les comics enrichissent encore la saga de personnages inédits et d'histoires passionnantes et fidèles à l'univers. The Clone wars - Aventures fait partie des titres destinés à tous les publics. Son format petit et souple permet notamment aux plus jeunes de l'emmener partout. Ce tome 5 reprend la patine visuelle très cartoon entrevue dans la série animé Clone Wars. La Jedi Aayla Secura y est en vedette d'un scénario assez classique : elle s'écrase sur une petite planète et découvre une menace. Malgré l'aspect basique du récit, la lecture est agréable, du fait de rebondissements réguliers. En revanche, les lecteurs et habitués des comics Star Wars ne seront guère surpris. Visuellement, ce volet est moins réussi. Le trait de Brian Koschak est très fin et manque de finition. Un opus loin d'être indispensable mais qui plaira aux fans. Comme dab' !
