L'histoire :
La menace représentée par Negan a forcé Rick à bien des compromis pour protéger son fils et les habitants d'Alexandria. Avec Jésus, l'ancien policier s'est mis en tête de renverser le tyran et ses prétendus Sauveurs. Il se rend donc auprès d'Ezéchiel, le leader d'une communauté, et lui demande de faire alliance contre Negan. Rick prévient ses proches, Andrea, Carl ou encore Maggie. Si le plan doit fonctionner, il ne doit y avoir aucune fuite. Or, un des gardes de la Colline en qui Jésus avait confiance est parti prévenir les hommes de Negan. Empruntant un cheval et se ruant à sa poursuite, Jésus empêche la catastrophe et convainc son ami qu'il ne fait pas le bon choix. Alors que tout le monde se prépare dans son coin pour la grande bataille, Negan arrive à la grille d'Alexandria avec ses hommes. Il est venu réclamer son du, seulement cela lui paraît étrange que Rick ne soit pas là-bas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les profanes en bande dessinée américaine ne peuvent plus dire que les comics se limitent aux super héros ! Walking Dead est l'une des séries les plus populaires en France et sa longévité ne lasse nullement les lecteurs qui ont tenté l'aventure. Le scénariste Robert Kirkman a beau écrire d'autres comics, produire l'adaptation télévisée et la superviser, il trouve toujours le temps d'écrire des épisodes riches en tension pour Rick et les autres survivants d'un quotidien dévasté par les morts vivants. Régulièrement, l'auteur joue avec les nerfs de ses fans en alternant moments forts et accalmies. L'arrivée d'un nouveau grand méchant, Negan, depuis le Gouverneur, a redynamisé le récit, même si on ne criera pas à l’originalité de prime abord. Pourtant, cet individu est des plus troubles, arborant une violence extrême avec un gigantesque sourire aux lèvres. Depuis son apparition dans le 17ème volet, Negan effraie autant qu'il interpelle, capable de tuer sans pitié aucune et avec un plaisir non feint ou d'épargner, tel un grand magnanime. Cette ambivalence joue à plein dans ce nouvel opus qui débute assez calmement, avant de voir la tension monter d'un cran. La grande guerre entre les communautés est annoncée dès les premières pages, il nous tarde de la voir mise en scène . Robert Kirkman parvient donc encore à maintenir l'intérêt du lecteur intact. Le dessinateur, Charlie Adlard, a laissé évolué son trait depuis plusieurs tomes pour un résultat certes efficace mais moins convaincant qu'au départ. Le rendu final est correct mais pas aussi impressionnant qu'autrefois. Vous connaissez le fameux diction parlant du calme avant la tempête ? Il semble parfaitement adapté à ce 19ème volet.
