L'histoire :
Rick et ses amis ont découvert la Communauté, une société guidée par Pamela Milton, la Gouverneuse. Elle fait régner l'ordre sur la nombreuse population qu'elle dirige. Chacun trouve sa place en fonction de son utilité collective. En retour, il bénéficie d'avantages sociaux. Elle s'appuie sur des ressources militaires impressionnantes. Mais la Communauté est en proie à des tensions politiques extrêmes : les forces de l'ordre aux ordres de la Gouverneuse sont accusées d'avoir tué un civil. Le couvre-feu qui s'en suit ne fait qu'aviver la colère des habitants. Parmi eux Dwight, qui dénonce de toutes ses forces ce qu'il appelle un «état policier». Il est jeté en prison, puis libéré. Il rejoint Rick et Michonne alors que la guerre civile menace d'éclater. Rick n'a jamais cessé d'agir pour que son groupe survive et il est partagé au sujet de la personnalité de Pamela Milton, tout en étant convaincu que le peuple va se soulever. Pour Michonne, le retour à la réalité est brutal : elle croyait en un avenir possible, elle venait de retrouver sa fille... Milton sait qu'elle a besoin du soutien de Rick et elle accepte de le revoir. C'est alors que Dwight menace de la tuer. Rick dégaine et le flingue. Son vieux pote, avec qui il a traversé tant d'évènements, s'écroule...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il y a quelques semaines, la nouvelle tombait, Walking Dead, c'est fini, de la bouche même de Robert Kirkman. Numéro 193, clap de fin. Et ne voici pas que Delcourt nous envoie les #187 à #192 ! Alors, si c'est la fin, le pire va-t'il arriver ? Oui, fatalement, oui, inévitablement, oui, inexorablement. Alors, ça se passe comme ça, un claquement de doigt et tel ou tel personnage disparaît ? Oui et ça a toujours été comme ça. Dans Walking Dead, l'homme est un futur zombie pour l'homme et l'homme reste un loup pour l'homme. Ces cinq épisodes sont donc marqués au fer rouge, vous l'avez deviné, par la nature des évènements tragiques qu'ils mettent en scène, auxquels s'ajoute une nouvelle invasion menée par une horde morts-vivants. La question est donc simple, maintenant qu'on sait que c'est fini : qui va mourir ? Et jusqu'au bout, le concept et l'essence même de la série fonctionnent : les personnages souffrent et meurent. Et le lecteur est mis également à mal. Côté dessins, comme d'habitude, c'est juste limpide. L'encrage fin et précis de Gaudiano, l'art du cadrage et des portraits de Charlie Adlard font le reste, avec des décors et des arrière-plans nombreux, qui renforcent le sentiment oppressant du huis-clos. Voilà, ces numéros fonctionnent aussi bien que les autres mais quand on les achève, on reste encore sous le choc. Mince, ça va finir ?... Hé bien oui, donc Épilogue dans le Tome 33, annoncé pour janvier 2020 !