L'histoire :
Ce troisième opus contient 6 récits dont :
- La galerie des soupirs : Dans le T.A.R.D.I.S., Martha Jones désespère. Elle cherche depuis de longues minutes déjà du lait pour accompagner sa tasse de thé ! Pas franchement à l’écoute jusque là, le Docteur décide d’intervenir ! Ils arrivent tous les deux à la galerie des murmures de Grätt, un endroit où les portraits des individus décédés soupirent leurs derniers mots des années après leur mort. Le Docteur est déjà venu ici il y a bien des années. Il avait accompagné une amie, Grayla. À la prononciation de ce nom, Martha avertit le Maître du Temps qu’un portrait de Grayla est accroché. Elle serait donc morte. En approchant, le Docteur entend les derniers mots de sa défunte amie : « Ils avaient raison depuis le début, ce n’est pas un endroit pour les émotions ». En colère, il décide de découvrir ce qui a pu se produire sur cette planète.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les comics Doctor Who montrent depuis leur début leur grande fidélité à la série télévisée anglaise. Après un album particulièrement réussi, nous attendions avec intérêt le présent opus. Celui-ci opte non pas pour un récit au long cours mais pour plusieurs petites histoires. L’album s’ouvre sur La galerie des soupirs, une histoire de Leah Moore et John Reppion et illustrée par Ben Templesmith, artiste qui a notamment créé la série horrifique 30 jours de nuit. Cette première aventure du Docteur est comme d’habitude dans l’esprit du show télé et joue sur le passé prestigieux du héros ainsi que sur une rencontre issue de son passé. L’artiste australien en met plein la vue avec son style étrange, mélange de photographie, informatique et bidouilles en tout genre. Les fans de l’auteur seront conquis. Machination temporelle bénéficie d’une bonne histoire de Tony Lee mais de dessins assez rudimentaires de Paul Grist. Kelly Yates se débrouille déjà un peu mieux sur le Autopia de John Ostrander, scénariste ultra-populaire ayant travaillé sur moult comics Star Wars. Guerre de sang froid déçoit une fois encore par les dessins assez mauvais d’Adrian Salmon. Heureusement, les deux derniers récits bénéficient de plus de soin à ce niveau. Pour les plus méticuleux, il est amusant de noter que l’on croise dans cet opus Martha Jones mais aussi Donna. Si du point de vue des scénarios, il n’y a pas grand-chose à dire, on notera quand même que ce 3ème tome s’ouvre d’un visuel très irrégulier. Les fans du Maître du Temps apprécieront cependant si ce point n’est pas indispensable à leurs yeux.