L'histoire :
Emily Winter et Matthew Finnegan accompagnent le Docteur dans le T.A.R.D.I.S. mais un vaisseau venant d’une autre dimension essaie de les percuter. En le heurtant, l’intérieur de ce qui ressemble à une cabine téléphonique est totalement bouleversé. La console de commandes a disparu et tout est sans dessus-dessous. Les trois passagers se retrouvent donc séparés et affrontent des menaces diverses, toutes d’origines alienne. Emily combat un extraterrestre tandis que Matthew enquête sur les endroits qu’il traverse. De son côté, le Docteur cherche à réactiver les éléments du T.A.R.D.I.S.. Alors qu’il parvient enfin à mettre en place la console de commandes, il reçoit un appel inattendu de Martha Jones. Elle et U.N.I.T. on besoin de lui au plus vite dans le parc de Greenwich…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste Tony Lee a-t-il vu trop grand et trop compliqué pour l’intrigue qui se déroule depuis deux albums ? C’est ce que l’on pensera à la conclusion de Tesseract. Alors que l’auteur a multiplié les sous-intrigues, le lecteur finit par perdre petit à petit le fil des enjeux de ce récit. Cela est dommage car Tony Lee respecte méticuleusement la charte des ingrédients nécessaires à une bonne aventure du Docteur. On retrouve bien sûr notre héros en compagnie d’Emily et Matthew, personnages croisés au début de Fugitif. Tous les trois vont être prisonniers d’un vaisseau, le T.A.R.D.I.S., dont les pièces changent progressivement à mesure qu’un autre vaisseau les attaque. Entre les passages délirants et les rebondissements un peu abrupts, l’histoire perd en qualité. Les dessins ne sont pas non plus grandioses. Al Davison fait le job, sans éclats majeurs, et Blair Shedd ne convainc pas vraiment. Voici au final un album qui manque de saveur et peut être d’un peu de savoir-faire. Si la déception est là, l’espoir de retrouver les qualités passées de la série reste indemne. À confirmer !