L'histoire :
En 1926, à Hollywood, le Docteur s’est immiscé dans une réception organisée en l’honneur d’Archibald Maplin, un célèbre acteur. Si l’agent du comédien trouve le Maître du Temps quelque peu étrange, au regard des autres invités, le comédien, lui, le trouve au contraire très sympathique. Il l’invite même à venir le revoir au studio d’enregistrement. Durant la soirée, le Docteur parle avec une jeune actrice, Emily Winter et, après quelques mots échangés, ils en viennent à commenter l’entrée de Maximilian Love, la nouvelle sensation d’Hollywood. Le Maître du Temps a beau adorer le cinéma, il n’a jamais entendu parler de cet acteur ni même de son étrange agent. Le lendemain, le Docteur rend visite à Archibald Maplin tandis qu’Emily passe des auditions auprès de l’agent de Maximilian Love. Matthew Finnigan, un coursier pour les studios de cinéma et ami d’Emily, observe les allées et venues dans le studio où la jeune actrice est entrée. Cela fait maintenant un long moment qu’elle y est entrée et elle n’est toujours pas ressortie. Le Docteur approche de lui et partage ses inquiétudes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce quatrième album des aventures de Doctor Who envoie le fameux Maître du Temps en 1926, époque où Hollywood devient la Mecque du cinéma mondial. Il y croise les acteurs les plus célèbres (à travers des noms modifiés) et va surtout se retrouver dans une succession de coups du sort l’amenant à être jugé par une mystérieuse communauté, la Proclamation des Ombres. Entre les clins d’œil au cinéma et ce drôle de procès, le scénariste Tony Lee a imaginé un récit clairement ambitieux qui intègre les différentes composantes de la série télévisée anglaise. Contrairement aux précédents opus, l’intrigue générale s’étale sur l’entièreté de cet album mais aussi sur le suivant. L’histoire est globalement très agréable à suivre et même si certaines ellipses vont parfois vite en besogne, Fugitif est une bonne aventure du Docteur. Aux dessins, nous retrouvons Al Davison et son style plutôt réaliste et Matthew Don Smith dont le trait anguleux évoque celui de Mike Mignola. Un début convaincant et qui ne demande qu’à être confirmé dans le prochain volet !