L'histoire :
Le monde s'est à peine remis de la Seconde Guerre Mondiale qu'il doit faire face à un danger inédit. Les Chimères, des créatures extra-terrestres extrêmement belliqueuses, débarquent dans les steppes de la Russie. En quelques semaines, l'Europe est réduite à néant. L'Angleterre a bien du mal à ne pas tomber sous l'influence de ces monstres, qui contaminent les humains et transforment leur métabolisme. L'armée américaine a mis au point un sérum qui permet d'être immunisé, mais le prix à payer est d'aller au contact direct des Chimères, toujours plus nombreux. Un commando de la dernière chance est envoyé en Alaska, dans la base US la plus au Nord où se situe la bombe H, que les redoutables aliens s'apprêtent à envahir.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne peut pas dire que le premier album de Resistance nous avait séduit : un univers vu et revu, une narration qui réalisait l'exploit d'être linéaire et décousue et les planches assez hideuses de Ramon Perez, heureusement contrebalancées par celles (trop rares) de CP Smith. Cette suite qui marque la conclusion de ce récit inédit adapté du monde du jeu vidéo éponyme est pire encore. L'histoire, une sorte de mix indigne de La guerre des mondes, Alien et Predator, s'avère juste une contrefaçon de bas étage de ces œuvres majeures. Et ce ne sont pas les flashback revenant sur la rivalité des deux frangins militaires qui relèvent le niveau. Tout est cousu de fil blanc. Bilan des courses : à la totale absence d'originalité s'ajoute aussi un visuel d'une pauvreté inouïe. Le travail de Ramon Perez n'est pas digne d'un professionnel (à l'époque) et comble de malheur, même CP Smith a perdu de sa superbe. Avec des planches qui ne claquent plus, c'est un peu comme si le seul élément de valeur dans cet océan de vide avait été englouti à son tour par l'incroyable médiocrité de cette série. Voilà, c'est dit et on va arrêter de tirer sur l'ambulance : aucun intérêt !
