L'histoire :
Gabriel a été envoyé dans l’un des rêves de Saint Clair afin qu’il puisse le tuer. Seulement, ses pouvoirs ne sont pas assez puissants pour qu’il puisse vaincre le sorcier. Messager le tire alors de ce sale pas, mais dans la précipitation, Gabriel en a perdu son poignard. Le lendemain, devant une commission de sénateurs, Bussard doit expliquer les actes de sa société. Celle-ci a en effet été choisie pour rebâtir la Nouvelle Orléans. Mais il doit aussi donner sa version des faits concernant l’assassinat de son directeur d’établissement. Saint Clair, quant à lui, s’entaille la main afin d’invoquer Samedi, le souverain des enfers. Il accepte de passer un pacte contre Gabriel mais sait parfaitement qu’au final, il devra lui apporter un corps et une âme. Gabriel ressort lorsque la lune se fait voir et il rouste les voyous croisant son chemin. Ce qu’il ne s’attend pas à voir, ce sont les corbeaux qui se massent devant lui. Trois monstres apparaissent et se ruent sur lui. Ce sont des serviteurs de Samedi et leur puissance n’est en rien comparable avec les ennemis qu’il a affrontés jusqu’ici.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second volet signe la fin de la série imaginée par Nicolas Cage et son fils. Après une première partie un peu trop irrégulière, nous espérions que ce volet arriverait à redresser la barre. Malheureusement, cela n’est pas le cas et ce qui avait tendance à plomber la lecture dans le premier tome fait, hélas, son retour. Commençons tout d’abord par les dessins qui, sans être mauvais, sont empreints d’une certaine confusion. Malgré un véritable soin porté sur les personnages, les cadrages choisis par Dean Ruben Hyrapiet manquent parfois de lisibilité. Pourtant, sur ce point, le rendu est moins pire que précédemment. Le véritable problème concerne le scénario, qui mélange de nombreuses thématiques comme le super héros, le vaudou et même le polar. Les rebondissements s’enchaînent sans nous captiver un instant… Il faut dire que certains passages frisent le ridicule, comme l’identité du grand méchant (révélée à la fin). La série dispose d’arguments, mais en raison d’une narration bourrine et d’un visuel maladroit, elle peine à convaincre. Dommage.