L'histoire :
Le soleil se couche sur Chicago et offre un magnifique couché à un couple qui se déclare leur amour à bord d'un des trains urbains. tout à coup, un homme transperce le wagon, poursuivi de prêt par Ghost, la protectrice spectrale de la ville. Si elle est après lui, c'est pour extirper du corps de cet individu le démon qui l'habite. Pendant ce temps-là, Tommy et Vaughn suivent le train depuis leur voiture, attendant que Ghost est terminée sa sombre tâche. Une fois effectuée, le spectre reprend sa forme humaine. Elisa, c'est le nom de cette dernière, a encore plusieurs dizaines de démons à éliminer en ville. Heureusement, ces deux amis, ainsi que Sloane, la petite amie de Tommy, unissent leurs efforts pour l'aider dans sa traque. La prochaine cible de Ghost se nomme James Barrow. Si la police enquêtait dernièrement sur le spectre de Chicago, les enquêteurs n'ont plus le temps car un assassin ayant fait une quinzaine de victimes, et surnommé le « boucher », fait des ravages en ville...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré l'attrait esthétique de sa splendide couverture réalisée spécialement pour l'édition française par Adam Hughes, le premier tome de Ghost cumulait les fautes. Entre un scénario mal foutu et une traduction ratée ou encore un dessin mal fini, rien ne donnait vraiment envie de poursuivre les aventures de l'amnésique Elisa. Dire que cette suite était attendue serait un mensonge, pourtant il pourrait être regrettable d'enterrer si vite ce titre. En effet, l'histoire de Kelley Sue Deconnick, accompagnée sur certains épisodes par Christopher Sebela, se révèle plus intéressante, tout en évitant les rebondissements façon portnawak du précédent opus. La traduction est à ce propos plus intelligible et ne comporte pas de phrases mal formulées ou incompréhensibles. Cette amélioration ne fait pas pour autant de Ghost un chef d'oeuvre mais la série est désormais sur de bien meilleurs rails. Le récit traîne parfois en longueur et ne passionne pas toujours. Au niveau des dessins, Phil Noto a laissé sa place à Ryan Sook, qui illustre bien ses épisodes, et Geraldo Borges, qui s'en tire honnêtement, sans coups d'éclats. Imparfaite mais sur la bonne voie, Ghost est en cours de rétablissement. Même si la route est encore longue pour nous emballer totalement dans son univers.