L'histoire :
Les Orphelins sont conduits dans une zone forestière et rocailleuse par Nakamura. Ce dernier leur parle de la qualité des tenues qu'il leur fait porter et des capacités spéciales qu'elles peuvent leur prodiguer. Ringo, toujours aussi impétueux, effectue ainsi un saut beaucoup plus haut et puissant que n'importe quel humain. Nakamura ordonne alors aux autres de rattraper celui qu'il surnomme le pistolero s'ils veulent une double ration de dessert. Tous se pressent aux trousses de Ringo. C'est Jonas qui finit par le trouver en premier mais il le laisse s'échapper afin d'avoir un peu d'intimité avec Juno. Peu après, Ringo observe Sam et Raul. Ce dernier interroge la jeune femme sur sa motivation à rester avec le Pistolero. C'est le moment où Ringo apparaît. Très vite, la situation dégénère entre les deux hommes. Sam attend patiemment que leur combat se termine. Ringo l'emporte d'un rien mais Sam aime vraiment trop les desserts...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier contact avec la couverture de ce cinquième opus d'Orphelins, toujours signée par l'excellent Massimo Carnevale, est que l'on risque d'avoir quelques petits ascenseurs émotionnels. Après les révélations touchant au drame ayant provoqué le recrutement et la formation des Orphelins ainsi que les dissensions entre les membres du groupe, le scénariste Roberto Recchioni pousse ses personnages dans leurs derniers retranchements. L'amour et ses déboires ont une place très importante dans cet album et nous allons assister à de véritables drames provoqués par des choix de vie et des gestes mortels. Il est intéressant aussi de voir de plus en plus le mouvement rebelle qui était discret jusque-là dans Orphelins. L'histoire est toujours aussi habilement menée et la narration continue à alterner flashback et présent avec une réelle linéarité mais qui est loin d'être pénible. La série se tourne doucement vers sa conclusion et pourtant n'omet pas de nous offrir un divertissement racé et en plus joliment illustré. On retrouve le tandem Werther Dell'edera - Gigi Cavenago sur la première moitié de l'ouvrage avant de découvrir un nouveau talent avec Matteo Cremona. Encore un bon opus pour cette série italienne de qualité.