L'histoire :
Les survivants à la fin du monde ont essayé de retrouver un semblant de vie depuis le drame. Si certains y parviennent, d'autres sont tombés dans des mouvements radicaux très violents. Ces terroristes n'hésitent pas à tuer les forces de l'ordre. Nakamura explique aux Orphelins, le groupe d'adolescents qu'il a formé à combattre et endurer les pires souffrances, qu'ils vont pouvoir s'entraîner à balles réelles sur un groupe d'opposants tenant position dans un ancien magasin d’ameublement. Avant de partir, ils ont même le choix des armes. Déposés sur place par un vaisseau, les Orphelins progressent vite au sein du bâtiment, éliminant les opposants discrètement. Tout se passe bien jusqu'à ce que Ringo tombe nez à nez avec une jeune femme, visiblement du même âge. En un instant, il pourrait la tuer mais celle-ci demande la clémence avant de lui tirer dessus. Alors qu'elle s'approche de lui pour l'achever, elle est tuée par une lame lancée derrière. Si Ringo pense qu'il s'agit d'un de ses coéquipiers, il n'en est rien...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le début de la série Orphelins, le scénariste Roberto Recchioni nous a décrit une fin d'un monde et les conséquences qui s'en sont suivi. Avec le retour au premier plan de Ringo dans le précédent opus, les lecteurs ont pu se rendre compte que certaines apparences étaient pour le moins trompeuses. Tout a commencé avec cette histoire de pilules obligatoires sous peine de mourir en dehors de leur atmosphère. Cette fois-ci, le scénariste italien revient sur la première mission létale de nos Orphelins. À travers celle-ci, nous voyons à quoi ressemble l'univers en dehors de la base de nos héros mais aussi que certaines choses sont moins évidentes pour ces derniers. Petit à petit, l'auteur va nous dévoiler ce qui s'est réellement produit et l'impact que cela va avoir sur les personnages. Toujours aussi habile et accrocheuse, la série reste toujours aussi plaisante. Les dessins sont très corrects une fois encore. Giorgio Santucci et Alessandro Bignamini réalisent un premier épisode simple et efficace tandis Davide Gianfelice réalise ensuite sur la seconde partie une prestation réussie. Ce 4e tome d'Orphelins confirme l'excellente forme de cette production made in Italie !