L'histoire :
L'entraînement que subissent les orphelins pour devenir des super-soldats est loin d'être exempt de tout dangers. Certains membres de l'équipe de Jonas ont même perdu la vie lors de certaines épreuves. Pour autant, c'est la solidarité et certains rapprochements qui leur permettent de tenir sur le long terme. Le colonel Nakamura prépare même les plus aguerris à passer à la seconde phase de leur entraînement avec une mission de survie en terrain hostile. Jonas, Juno, Ringo et Sam voient un certain Raul rejoindre leur petit groupe. Ce dernier est un jeune garçon qui est le seul à avoir survécu à une telle mission précédemment. Il parle peu, considérant être resté sauf jusqu'ici en s'occupant de ses affaires. Un avion transporte le groupe dans un lieu inconnu. L'objectif est simple puisque Jonas et ses compagnons doivent éliminer des hostiles d'ici une douzaine d'heures. Dans l'ombre, des individus observent ces adolescents surentraînés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Orfani (titre original d'Orphelins) est une série qui rencontre un véritable succès dans son pays d'origine : l'Italie. Ce récit de science-fiction imaginé par Roberto Recchiani est plus proche de la bande dessinée américaine dans son approche et trouve assez logiquement sa place au sein de la collection Glénat Comics. Après deux albums très réussis, l'auteur poursuit son histoire, alternant toujours les flashbacks au récit présent, et nous permet progressivement de mieux appréhender certains héros voire même certaines situations. Dans Le Revenant, le scénariste nous offre son lot d'action, d'émotion et de scènes spectaculaires habituelles mais il y rajoute en plus certains rebondissements inattendus. Si vous aviez des doutes sur les véritables intentions de la scientifique Juric ou si la nature même des Spectres vous paraît étrange, sachez que Roberto Recchioni répondra à vos questions et même plus encore. L'auteur n'a pas peur de divulguer certains points obscurs de son récit pour mieux emmener son lecteur dans une nouvelle direction, qui disons-le, s'annonce fort prometteuse. Aux dessins, nous avons Luca Maresca, dont le style est proche des artistes l'ayant précédé sur la série, et aussi Werther Dell'edera, dont le trait plus épuré et un brin anguleux est plaisant mais demande un peu de temps d'adaptation pour pleinement s'y faire. Il n'empêche qu'au final, ce troisième tome d'Orphelins reste très bon.