L'histoire :
La commune d'El Dorado est florissante ces dernières années. Les commerces fonctionnent, il n'y a aucun problème de sécurité et rien ne semble vouer à changer cela. Pourtant, ce parfait visage urbain cache en réalité un lourd secret. Le bal de promo a lieu au lycée et alors que quatre élèves se retrouvent isolés dans un couloir, ils assistent à un meurtre. Plus choquant encore que la mort, il y a ce démon qui est sorti du tueur juste après. Une créature infernale qu'ils ne sont pas sensés voir. Désormais, Jessica Santiago, une fille peu appréciée de la gente féminine de l'école, Mark Wexler, un petit génie et souffre douleur du lycée, Zach, le quaterback et Casey sa petite amie, vont devoir s'allier pour découvrir les mystères entourant ce démon et l'accord que ce dernier et ses homologues ont passé avec la maire et les notables d'El Dorado...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Humberto Ramos est un dessinateur qui a vu sa popularité exploser dans les années 2000. L'artiste mexicain qui travaille aujourd'hui sur Fairy Quest et Superior Spider-Man voit l'une de ses anciennes séries rééditée au sein du catalogue Glénat Comics. Out There a été publié en France il y a de nombreuses années en version kiosque chez Semic. Introuvable depuis, il est donc de bon ton de revoir cette histoire écrite par Brian Augustyn. L'auteur a concocté un récit rappelant des longs métrages comme The Faculty, à savoir une bande de lycéens confrontés à des phénomènes paranormaux dans lesquels les adultes ont un rôle important. Les six épisodes de ce premier volet se lisent d'une traite et bien que cette histoire ait plus de 13 ans, elle reste bien écrite et vraiment captivante. Les personnages sont attachants et l'on a hâte de voir ce qui les attend dans les deux prochains volets. Les dessins d'Humberto Ramos sont aussi la grande force d'Out There. Ceux-ci sont vraiment incroyables et restent d'une modernité impressionnante. Les planches sont soignées et la colorisation réalisée par le Studio F conserve son efficacité de l'époque. Bénéficiant d'une édition soignée, d'une couverture inédite de Ramos, de dessins grandioses et d'une bonne histoire, (re)découvrir Out There est un immense plaisir !