L'histoire :
Il y a quelques temps, à El Dorado City, le roi-sorcier Draedalus a failli prendre possession des lieux mais quatre lycéens sont parvenus à faire échouer son plan. Seulement, toutes les autres personnes ont disparu. Après une nouvelle épreuve, Mark, Jess, Zach et Casey sont parvenus à retrouver les habitants d'El Dorado City. Ces derniers sont dans une autre dimension et vivent dans une copie de leur ville avec nourritures et eau, comme si de rien n'était. Les quatre amis essaient de trouver une solution pour ramener tout le monde dans leur véritable dimension et ce, au plus vite car des hordes de démons sont en passe de s’abattre sur eux. Mark est persuadé d'une chose : Draedalus souhaitait mettre la main sur un talisman situé à El Dorado City. Il doit forcément être encore là. Et si en le trouvant, tout le monde pouvait revenir sur Terre ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Out There se conclut avec ce troisième opus réussi. Indisponible durant des années, il aura fallu attendre cette réédition de Glénat Comics pour redécouvrir une série qui plus de 15 ans après sa création reste toujours aussi bonne. Les mésaventures de ses quatre lycéens se suivent avec un immense plaisir et leur combat pour vaincre le démoniaque Draedalus ne se sera pas étiré sur plus d’épisodes que voulu. Dans ce dernier opus, Brian Augustyn a imaginé l'ultime assaut des démons contre des habitants d'El Dorado City qui étaient portés disparus lors de la fin du premier volet. Même si l'histoire est moins grandiose qu'au début, les rebondissements étant plus prévisibles, la narration reste très bonne. En plus, le visuel d'Humberto Ramos reste excellent. Certaines planches sont d'ailleurs assez incroyables et impressionnent encore des années après ! Les auteurs étant très attachés à Out There ne se moquent pas des lecteurs puisqu'outre des couvertures inédites sur chaque album, ils ont réalisé un épilogue de 8 pages. Celles-ci sont magnifiques et l'on voit combien l'artiste mexicain a fait évoluer son style. Out There est une série qui mérite le coup et qui a l'intérêt d'être assez courte. Une réédition salutaire !