L'histoire :
Lord Drakkon est un Power Ranger maléfique qui règne dans une dimension future dans laquelle Tommy et Billy sont piégés ! Ils rejoignent la résistance pour pouvoir lui échapper et croisent des visages familiers. Zack retrouve Saba et il se souvient de ce qu'elle lui avait dit, la dernière fois qu'il s'étaient vus : « Je reviendrai un jour avec ceux qui vont sauver ce monde ». Et comme promis, elle était revenue. Trini est ben plus réservée et Billy l'approche. Mais bien vite, il se rend compte qu'elle n'est pas celle qu'il connait, dans sa dimension... Pendant ce temps, Oliver se prépare à la guerre. Il a levé une véritable armée et il semble avoir dompté Scorpina. Mais avant d'envoyer ses milliers de guerriers, il a lancé la traque contre les Rangers venus d'un autre univers. Ceux-ci courent un danger mortel qu'ils ignorent, puisque l'impératrice a piraté l'Alpha, le système interactif externe qui les aide à contrôler leur environnement. Elle les guide droit vers ses sbires...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On devine ce que vous pensez : « Houlala, une adaptation de Power Rangers : la promesse d'une catastrophe » ! Hé bien, vous êtes un peu à côté de la plaque. Un peu, seulement... Parce qu'il est difficile de se passionner par le scénario de Kyle Higgins, qui a pris un gros chèque pour le job et basta. Lui-même contraint par un univers aussi artificiel que le plastique qui compose les figurines, il nous sert une histoire mille fois déjà vue de voyage spatio-temporel. Et puis les portails dimensionnels, c'est super balèze à régler et ça peut foutre un bordel monstre dans le continuum supérieur des réalités quantiques, vous voyez le problème ? Pas le temps de philosopher, parce qu'il y a une armée de Goldars qui veulent maraver les Rangers. Mais le problème, c'est qu' « il y a un générateur de bouclier de transmutation qui a été abîmé lors de la première explosion. Ce qui veut dire que le trou qu'ils ont fait va s'agrandir. Ils vont finir par faire pouvoir faire passer leurs tanks dragons et là, ça sera fini ». Voilà en substance un savoureux extrait des dialogues. Il n'y a que le dessin, véritablement spectaculaire, qui vient sauver l'album du marasme. Les planches sont bien découpées, les couleurs agréables. Côté visuel, c'est sûr, ça a le power. Mais si vous voulez lire une histoire, ce volume-là, vous pouvez le ranger...