L'histoire :
Lycée Bridgeport. Le professeur Tommy Oliver est sur le point de quitter ses fonctions après plus de 10 ans de bons et loyaux services, au grand dam de ses élèves. Une grande réception est donc organisée en son honneur et les invités ne tarissent pas d’éloges sur le brillant enseignant qu’il a pu être pendant toutes ces années. Mais au-delà d’être un professeur émérite, il fut aussi l’un des Power Rangers les plus iconiques de l’histoire, une véritable légende parmi les siens. Mais ça, c’était il y a bien longtemps. Désormais, Tommy sait qu’il en a fini avec cette vie et il n’aspire plus qu’à une seule chose : mener une vie tranquille, profiter paisiblement de sa récente retraite et laisser la Space Patrol Delta se charger elle-même de la protection du monde. Malheureusement, lorsque son fils JJ disparait mystérieusement après avoir quitté la S.P.D., Tommy n’a pas d’autre choix que de mener lui-même l’enquête et de reprendre son costume. Très vite, l’ancien Power Ranger retrouve alors sa fougue, ses pouvoirs, ses amis et même quelques anciens ennemis sur le parcours de sa toute dernière mission : retrouver son fils et le ramener sain et sauf à la maison. Mais ce ne sera pas chose facile, même pour un Power Ranger aussi expérimenté que Tommy Oliver...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce petit one-shot qui se focalise autour du personnage de Tommy Oliver, le scénariste Kyle Higgins a pris d’entrée de jeu le parti de mettre en place une histoire plutôt simple (la recherche d’un fils disparu par son père) mais en développant en toile de fond la question de la vieillesse ou bien des relations parents/enfants. De fait, l’enquête de Tommy Oliver prend parfois une tournure assez sombre au travers des scènes d’actions bien amenées. Qui plus est, la participation de l’acteur Jason David Frank, qui incarne Tommy à l’écran, permet au récit de ne pas dénaturer le personnage et l’univers des Power Rangers. Du côté de la partie graphique, l’artiste Guiseppe Cafaro délivre des traits plutôt fins et énergiques. Les dessins sont agencés de manière très classique au fil des planches, ce qui permet une lecture fluide à défaut d’être originale. L’ensemble s’avère donc taillé pour le lecteur lambada qui s’y retrouvera sans problème. En fin de comptes, ce petit album sans prétention est plutôt bien ficelé et présente une nouvelle facette plus sombre de l’univers de Power Rangers en lorgnant du côté de la série Mighty Morphin Power Rangers, l’ultime aventure du Ranger Tommy Oliver. Go, Power Rangers, go !