L'histoire :
Beth et ses amis n'ont de cesse de regarder en boucle les vidéos qu'ils ont tournées, afin de réaliser leur vidéo hommage à Inanna. Ils ne trouvent rien d'intéressant dans ce qu'ils ont recueilli et surtout pas le témoignage de Wilson la fan transie. Ils partent devant la résidence d'Inanna à Londres. Pendant qu'ils filment des images de foule devant l'endroit où habitait la défunte, Baal est au beau milieu des décombres. Il est dérangé par les policiers qui lui indiquent qu'il se trouve sur une zone interdite. En voyant quelques éclairs dans le ciel, Beth a immédiatement compris que Baal était sur place. Elle se sert alors d'un réseau social pour solliciter le Dieu Céleste qui arrive quelques secondes après. Maintenant qu'il est là, elle va enfin avoir son exclusivité. Alors qu'il évoque des souvenirs douloureux, la colère monte en Baal. La responsable ne peut être que Morrigan. Lui, suivi par Beth et son équipe, fonce dans le métro pour y trouver la Déesse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux tomes, The Wicked + The Divine casse un peu son rythme narratif. Durant les 6 épisodes de ce troisième volet, le scénariste Kieron Gillen va vraiment se focaliser sur l'impact de la mort d'Inanna sur les autres Dieux. Comme d'habitude, l'écriture du britannique alterne les scènes entre chaque personnage, montre les interactions plus ou moins limitées entre eux et laisse traîner une grosse quantité de mystères. Pourtant, globalement, l'histoire progresse moins vite que d'habitude, la faute probablement à la présence de nombreux dessinateurs au sommaire de ce troisième opus. Si la majeure partie des artistes impressionnent comme l'habituel Jamie McKelvie ou la frenchy Stéphanie Hans, d'autres sont moins à leur aise dans cet univers comme Brandon Scott Graham (très bon au demeurant). On apprend donc moins de choses sur les héros et on s'amuse du choix de titre de cet album : Suicide commercial. Moins flamboyant signifie t-il pour autant raté ou mauvais ? Bien évidemment que non. The Wicked + The Divine conserve la majeure partie de ses qualités et il faut presque prendre ce tome comme une transition plutôt habile et loin d'être dénuée d'intérêt. Et bonne nouvelle, Jamie McKelvie se chargera d'illustrer tous les épisodes. Hellyeah !