L'histoire :
Etudiante en Droit modèle, Jennifer Walters a toujours été un peu timide mais lorsque le jour, elle eut une transfusion de sang de son cousin Bruce Banner pour la sauver, son inhibition a disparue en se transformant en Miss Hulk. Confiante, elle devint avocate toute en étant en parallèle membre des Avengers. Résidant au quartier général de ces derniers, elle se réveille une fois encore au côté d'un homme différent de celui de la veille. Jennifer abuse un peu trop des services offerts par la maison des Avengers et du majordome Jarvis. Le pire est qu'elle roule vite pour se rendre au tribunal et se gare devant, alors que c'est formellement interdit ! Parfois, elle interrompt même une séance pour cause d'urgence Avengers. Alors qu'elle vient d'organiser une nouvelle soirée au sein de la maison des Avengers, elle reçoit la visite de Captain America et Wasp qui sont venus l'avertir qu'elle devait se trouver un appartement. Miss Hulk enfreint trop de règles !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Apparue pour la première fois en 1980, Jennifer Walters alias Miss Hulk (ou She-Hulk en version originale) a été créée par Stan Lee et John Buscema. Si le parcours de la belle avocate à la peau verte lui a fait vivre des aventures incroyables au côté des Fantastic Four ou des Avengers, elle est rarement l'héroïne de sa propre série. En 2004, c'est le scénariste Dan Slott (qui prendra en main la série Spider-Man) qui se charge de mettre Jennifer dans une série au ton léger, moderne et franchement plaisant. Membre des Avengers, elle réside depuis quelques temps au sein du fameux manoir. Seulement, son rythme de vie alternant travail, sauvetage et grosse fiesta ne convient pas aux autres membres qui ont du mal à croiser un homme différent chaque matin au petit déjeuner. Dan Slott s'amuse comme un beau diable avec l'héroïne et son attitude de célibataire endurcie. Par certains aspects, on pensera immédiatement à la série ultra des frères Luna, ce qui n'est pas une mince comparaison tant cette dernière est de qualité. Au niveau des dessins, on émettra juste un léger bémol sur les dessins de Juan Bobillo, son style étant assez particulier. En fin d'album, Paul Pelletier monte le niveau d'un cran. Quel plaisir donc de découvrir cette série au sein de cette collection qui continue de présenter de jolies pépites.
