L'histoire :
Raphaël et Nobody sont en Alaska et espèrent sauver le renard Alopex. Pendant qu’ils marchent, ils évoquent leur lieu avec elle. Nobody veut savoir ce que Raphaël ressent exactement pour elle. Mais la Tortue Ninja semble hésiter. Il ne sait pas vraiment s’il a des sentiments pour elle, principalement pour une raison essentielle : une différence d’espèces aussi grande peut-elle être surpassée ? Il faut dire qu’une renarde en couple avec une tortue, c’est quand même un peu bizarre. Après cette discussion, Nobody sort l’appareil donné par Donatello : cela leur permettra de retrouver leur amie grâce au signal distribué par sa puce. Alopex n’est pas loin en effet en tout cas physiquement. Car en esprit, elle est totalement ailleurs. Enfermée dans une grotte, elle est la proie de terribles assauts psychiques. Kitsune a pris possession d’elle et s’amuse à la torturer. Elle voit régulièrement son ennemie en vision et s’amuse à la remettre sans arrêt en question. En pleine souffrance, Alopex a vite besoin d’être secourue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait quitté nos Tortues sur une séparation douloureuse avec Splinter. On s’attendait à un développement sur le devenir du maître et du Clan Foot mais il n’en est rien. Kevin Eastman et Tom Waltz prennent tout le monde par surprise en s’intéressant à de nouvelles intrigues. Ce tome se divise en deux parties. La première raconte la terrible torture mentale subie par Alopex. Superbement dessiné par Sophie Campbell, c’est un véritable cauchemar qui est déployé avec des scènes surréalistes et envoûtantes qui retranscrivent une possession effrayante. Mateus Santolouco , le dessinateur attitré de la série, reprend ensuite les crayons pour représenter un récit plus classique mais non dénué d’intérêt. Cette série parvient toujours à rajouter de nouveaux méchants vraiment vilains, ce qui permet de renouveler sans arrêt l’intrigue et d’y apporter un flot d’actions ininterrompu. Ici, les Tortues vont encore avoir du travail avec une menace scientifique à la Alien (le chef de l’organisation s’appelle d’ailleurs Bishop) qui va monter les mutants les uns contre les autres. À grands coups de dessins spectaculaires et de rythme trépidant, la série ne faiblit pas. Pour éviter l’ennui ou la répétition, rien de tel qu’un bon méchant, une menace inquiétante et des combats XXL : aux grands maux les grands remèdes !