L'histoire :
Donatello est en mission et comme il l’avait prévu, les Fantômes des Rues lancent une attaque. Cependant, ils ne font pas le poids face à la Tortue et à la nouvelle technologie qui rend son bâton encore plus dévastateur. Quand il rentre au Clan, une réunion est organisée par Splinter. Michelangelo n’est pas encore là mais il finit par arriver avec plusieurs boites de pizzas à la main et un grand sourire. Il est fier d’annoncer que Rupert lui a fait un prix et qu’il a même pensé à prendre l’antipasto qu’apprécie particulièrement son maître. Cependant, l’heure est grave et la discussion devient très rapidement sérieuse. Splinter rappelle les faits : la sorcière Kitsune a fait des ravages avec les Immortels et notamment la disparition d’Alopex. Comme si cela ne suffisait pas, les Fantômes de la Rue sont de plus en plus visibles et présentent une menace sérieuse. Le maître explique la stratégie à adopter : il faut d’abord s’occuper de Kitsune. Et pour cela, une seule tactique est possible pour l’emporter : c’est l’attaque !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Tortues Ninja ont décidément la peau dure puisque la série Teenage mutant ninja Turtles en est à son douzième tome et, ce qui est le plus étonnant, c’est qu’elle ne s’essouffle pas, bien au contraire. Kevin Eastman, créateur de la première heure, n’en finit plus de faire évoluer ses personnages et d’apporter du sang neuf à chaque tome. On le sait : les Tortues font désormais partie du clan Foot et ils doivent s’allier avec d’anciens ennemis. L’occasion de renouveler un peu le genre en multipliant les personnages mais en apportant également une touche de nouveauté avec les armes des mutants qui deviennent high-techs. Dans une bonne histoire, il faut toujours un bon méchant et l’apparition du colossal Dun va pimenter le tout. Pourtant, ce n’est pas pour toutes ces raisons que le tome est marquant. La vraie nouveauté restera un choc : Splinter commence à basculer et devient violent, à l’image du visage inquiétant qu’il affiche sur la couverture... Le rythme ne faiblit donc jamais notamment grâce aux dessins réussis de Tom Waltz. Tout en étant moderne et très sympa, son graphisme reprend l’ombrageux sombre de Eastman à ses débuts. Les Tortues Ninja n’ont pas fini de nous surprendre...
