L'histoire :
Cet ultime recueil de Lucha Libre regroupe :
Tequila : Le catcheur au masque de cactus affronte toujours le redoutable Orville afin de retrouver sa douce Cheryl. Mais cet adversaire est des plus retors.
Le loup-garou de Solvang : Traqués par les villageois, El Glad', Mme Belle et Léon, le fils de Jasper qui est le véritable loup-garou, fuient à tout rompre dans les bois de Solvang.
Paquito Furioso : L'adolescent au masque de lucha libre est invisible aux yeux du monde, selon lui. Lorsque la plus jolie fille du quartier pose les yeux sur lui (ou en tout cas semble-t-il le croire), il attise la jalousie de ses amis…
Profesor Furia : Toujours aigri et méchant, le terrible Furia voit ses amis lui organiser la plus belle fête d'anniversaire qui soit, une soirée où les armes vont parler !
Les luchadoritos : Melindez a beau s'entraîner en permanence, une seul chose lui manque pour être un luchador : le courage !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans nouvelle de la Lucha Libre depuis le mois de novembre 2009 (ouch, plus d'un an), les fans craignaient que la bande de Jerry Frissen allait les laisser dans l'expectative. Les secondes aventures des Tikitis et des Luchadores Five s'étaient certes conclues dans l'opus précédent, mais il restait encore à connaître le dénouement de Tequila et du Loup-garou de Solvang. C'est désormais chose faite avec ce 13e numéro qui n'aura décidément pas porté chance au projet. Outre une parution sans cesse repoussée, ce volet se présente comme le dernier. Après une introduction de Jerry Frissen (très en verve), nous suivons Tequila dans son ultime combat contre les rednecks. L'histoire reste sympathique mais la conclusion semble un peu précipitée. De nombreux points restant à éclaircir… Par contre, au niveau des bonnes surprises, Gobi montre un trait plus fouillé que lors des opus précédents. La suite des aventures des Luchadoritos et du Profesor Furia reste dans la droite lignée des précédentes et « assure » encore autant. Bonne surprise également de retrouver Paquito Furioso de Michael Roux. Dernière série à arriver dans Lucha Libre, Le loup-garou de Solvang s’appuyait sur la collaboration inédite entre Christophe Gaultier et Frissen. Le résultat était peut-être assez emballant par le passé, mais la dernière partie n'est pas aussi convaincante. Vivre vite, mourir jeune, comme sous-titre de ce treizième (et maudit) Lucha libre, se révèle donc une épitaphe ironiquement congrue pour ce projet initialement emballant.