L'histoire :
Tequila : Où l’on retrouve le puissant catcheur au masque de cactus en prise avec Orville, l’un de ses ennemis les plus tenaces. Où l’on découvre également le héros de son enfance : Leon Blanco…
Profesor Furia : Où l’on voit le terrible charlatan masqué exercer ses méfaits et tirer parti de tout ce qui l’entoure, même des enfants.
Les Tikitis : Où le piège qui entoure les catcheurs des îles commence à s’ébrécher, des alliances inédites sont en cours…
Le loup garou de Solvang : Où l’on suit el Gladiator enquêtant sur un mystérieux monstre, mais aussi sur la disparition de son assistante.
Les luchadoritos : Où l’on constate combien il est difficile, pour un apprenti catcheur, de devenir celui qui nous fait tant rêver…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Derrière une couverture digne des plus célèbres magazines japonais de prépublication de mangas, on aborde une nouvelle anthologie de Lucha Libre. Celle-ci est réalisée par un Gobi en pleine forme, qui met bien évidemment son héros, Tequila, en avant. Normal, puisque cela fait maintenant un moment (le tome 9) que l’on n’avait plus de nouvelles de l’illustre catcheur au masque en forme de cactus. Son retour se veut marquant et son combat contre Orville est extrêmement impressionnant. Le sol va même jusqu’à s’effondrer devant le choc des deux colosses ! Dans ce nouveau recueil, Tequila n’est pas le seul à nous dévoiler sa capacité au combat puisque les Tikitis répondent également présent, continuant leur improbable relecture de l’Illiade. Fabien M fournit une nouvelle fois un travail impeccable et sa colorisation joue toujours de teintes pastel savamment choisies. Christophe Gaultier apporte une nouvelle fois sa patte dans le second chapitre du Loup garou de Solvang. Si l’histoire est intéressante, on a parfois du mal à reconnaître le personnage, non pas visuellement, mais plutôt psychologiquement. Ses excès rapprocheraient presque le futur leadeur des Luchadores Five du Profesor Furia. Ce dernier, justement, nous fait toujours autant rire ! Mais attention, point de subtilité ici, Witko et Inès Vargas s’entendent comme rarement, pour offrir des blagues de mauvais goût. Pour terminer, les Luchadoritos à la sauce Emmanuel Reutimann restent toujours aussi fun. Depuis son arrivée sur la série, le dessinateur de Cité 14 a réussi l’exploit de s’approprier les personnages créés par un autre (Hervé Tanquerelle en l’occurrence) pour en tirer le meilleur. Un nouveau recueil à l’instar des autres : anthologique !
