L'histoire :
Les vacances arrivent enfin pour Mortis Junior et ses camarades. Ces derniers se sont inscrits à un camp de vacances appelé « Les sentiers joyeux ». Le fils de la Mort sera quant à lui stagiaire au sein de l’entreprise de son père… Rien de mieux pour se préparer à reprendre, dans le futur, l’entreprise familiale ! Le premier jour de travail a de quoi marquer : le bâtiment est gigantesque, le vigile à l’entrée est impressionnant et la tâche qui lui incombe est parfaitement rébarbative : il doit remplir des dossiers sous les ordres de Bill, le directeur administratif. A la fin de la journée, MJ raconte à son père les difficultés et la répétitivité de son travail. Ce dernier tente de le rassurer en lui racontant qu’à une certaine époque, Bill faisant partie de son groupe, les 5 cavaliers, mais qu’il les avait quitté avant de rencontrer le succès. De retour au travail, Mortis se montre obéissant et lorsque Bill lui propose de faire quelque chose de spécial, il s’exécute sans même se demander si cela est normal ou non. Or, le lendemain, les dossiers qu’il a remplis amène au licenciement de son père…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volet étonnant, la suite de Mortis Junior se faisait un peu plus attendre chaque jour. Toujours dessiné par Ted Naifeh, l’univers gothique particulièrement décalé demeure véritablement très drôle et se joue avec malice des codes du genre, de quoi dérouter les habitués des productions horrifiques. Le style épuré, quasi enfantin, de l’américain fait des merveilles et offre une grande lisibilité. Le design des personnages est savamment étudié et fait mouche à chaque fois. Du tout bon. La colorisation bénéficie d’une palette assez restreinte, mais fonctionne très bien. Autre point positif : le scénario, qui conserve une bonne dose d’humour, que se soit dans les dialogues, mais aussi dans les rebondissements. Composé de trois parties, le titre possède des moments savoureux comme l’arrivée des camarades de Mortis Junior au camp (dit) de vacances ! Le fils de la Mort a beau être naïf, on ne peut s’empêcher de le trouver attachant, tant il accumule les bêtises, comme les autres enfants ! L’histoire est simple mais efficace, on ne s’ennuie jamais et la morale insufflée est gentillette. A l’instar des autres séries dessinées par Ted Naifeh, celle-ci se montre de très bonne qualité. On meurt (bouh) d’impatience pour la suite…
