L'histoire :
Les humains et les sidhes se font la guerre depuis un grand nombre d'années. Pourtant, une romance réussit à naître entre Tvarus, chef des sidhes et Marion, une villageoise humaine. De cet amour nait une petite fille, Hope, qui grandit à l'écart de son père et de sa ville natale. Or, le jour où elle revient avec sa mère à Novgorod, un phénomène étrange se produit. Alors que Hope a toujours les traits d'une humaine, ses yeux deviennent en effet ceux d'une sidhe en perdant leur pupille. Les villageois se jettent alors sur Marion et la tuent, avant de noyer Hope dans la rivière. Pourtant, celle-ci ne mourra pas. Bien décidée à se venger, elle se fait désormais appeler Lady Death. Entraînée aux armes par un humain nommé Wolf, elle part libérer son père. En chemin, elle et son maître tombent sur une bataille visant à dominer le pont-frontière. Participant au combat, Wolf est gravement blessé par le père de Lady Death : Tvarus a bien changé depuis et s'engage alors un combat entre les deux.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créé en 1991 par Brian Pulido et Steven Hughes, le personnage de Lady Death a connu la gloire à travers plusieurs séries, malgré une publication chaotique. La présente édition est la dernière version proposée aux Etats-Unis, chez Avatar, qui sert de nouveau départ à l'histoire concoctée par Brian Pulido. Hope, une jeune femme mi sidhe (sorte d'elfe) mi humaine, a vu sa mère assassinée sous ses yeux et elle a frôlé la mort par noyade. De retour, très énervée, elle se retrouve donc opposée aux humains dont elle veut se venger et aux sidhes qui n'ont jamais acceptés son existence. Avec ce scénario très classique, le scénariste ne fait guère d'exploit, exploitant son héroïne comme il peut. Il lui fait enchaîner de nombreux combats, sans pour autant essayer de poser un semblant d'histoire. Le visuel n'est pas non plus exceptionnel : si les cases ne sont pas mauvaises en elle-même, leur enchaînement est parfois difficile à saisir. L'ensemble est tout sauf dynamique ce qui est regrettable pour un titre se basant sur des phases d'action. En fin de tome, une galerie de dessins hommages plutôt réussis dévoile des noms plus ou moins célèbres (dont Juan José Ryp). Très classique, Medieval Lady Death ne commence donc pas trop en fanfare…