L'histoire :
Ce sixième recueil réunit 3 séries :
- Fantastic Four : Depuis le début de la guerre civile entre les héros, rien ne va plus au sein des Fantastic Four. Reed et Sue ne partagent pas le même point de vue et surtout Johnny est gravement blessé. Ben et les autres sont à son chevet mais rien n'indique qu'il va se remette...
- Iron Man : Tony Stark est le leader du mouvement obligeant les super héros à s'identifier auprès des autorités. Cela implique pour lui de participer à des campagnes de promotion mais aussi à des avis contraires...
- The Punisher : Tapi dans l'ombre, Frank Castle ne cherche pas à rejoindre l'un des deux partis touchant à la loi de recensement. Il préfère continuer à faire ce qu'il fait de mieux : tuer des mafieux ! Sauf si des repentis se mettent sur son chemin comme l'Homme aux échasses !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le succès du crossover le plus populaire de Marvel dans les années 2000 ne se dément pas. Panini Comics en profite donc fort logiquement en sortant de nouveaux recueils réunissant les épisodes des séries impactées par l'event. Dans ce sixième (et denrier) Marvel Deluxe, nous retrouvons au sommaire trois titres : Fantastic Four, Iron Man et le Punisher. Pour l'équipe de Reed, la situation est plus que tendue. Joseph Michael Straczynski se charge de raconter les déboires de nos 4 héros. Il le fait plutôt bien et l'ensemble se lit assez agréablement. Du côté d'Iron Man, Daniel et Charles Knauf, qui ont repris le poste de scénariste avec la saga Extremis écrite par Warren Ellis, tentent d'apporter un angle différent sur le personnage de Tony Stark. Malheureusement, ils n'y parviennent pas vraiment. Cela reste correct mais sans véritable impact. Patrick Zircher fait le boulot. La dernière partie de l'album met en avant Frank Castle. Les épisodes présents ici sont en réalité les premiers d'un nouveau cycle du Punisher. Marvel a confié à Matt Fraction l'écriture du scénario. Ce dernier n'est pas aussi reconnu à l'époque qu'aujourd'hui, mais le résultat est plutôt bon. Pas mémorable non plus, juste bon. Ce qui passe bien par contre, ce sont les dessins d'Ariel Olivetti. Les planches de l'argentin sont toujours très soignées. Au final, ce sixième recueil est loin d'être désagréable, la qualité des récits est bonne, mais leur valeur ajoutée reste trop faible pour qu'on le considère comme vraiment indispensable.