L'histoire :
Au beau milieu de la nuit, dans le Bronx, deux hommes braquent un magasin d'électronique. Durant le casse, ils se font surprendre par un policier et réussissent à l'abattre. Le coup de feu attire alors White Tiger qui arrive trop tard. Pire encore, il se fait prendre par les forces de l'ordre avec un téléviseur dans les bras et qui lui avait été lancé par un des ses hommes. Le lendemain, Luke Cage et Iron Fist viennent voir Matt Murdock et lui demandent de défendre White Tiger, celui-ci ayant été inculpé du meurtre du policier. Après réflexion, l'avocat accepte pour deux raisons : il pourra faire libérer un innocent, mais aussi nier le fait qu'il est DareDevil. Le procès débute et tout se passe bien. Matt suggère à Hector d'être calme durant toute la plaidoirie, afin de se mettre dans la poche le jury. Matt appelle même des super héros à la barre, afin de convaincre le jury de l'innocence de son client. Mais l'avocat de la partie adverse réussit un gros coup, en faisant sortir de ses gonds Hector. Les voix semblent être en train de basculer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Brian Michael Bendis est un scénariste véritablement brillant. Avec ce second tome, il réussit une fois de plus à nous captiver avec un récit de super héros. En faisant côtoyer à DareDevil un monde réaliste, il a trouvé un parfait équilibre où chaque rebondissement est tout sauf prévisible. D'un côté, l'identité secrète de DareDevil est divulguée dans la presse, d'un autre nous suivons le procès d'un super héros ou encore le pétage de plomb de Matt... Articulé autour de dialogues ciselés, l'histoire nous permet d'apprécier un peu plus encore celui que l'on surnomme « l'Homme sans peur ». En effet, alors qu'il trouve de nouveau l'amour, sa relation est mise à mal par des ennemis toujours plus coriaces : le Hibou, le Tireur ou encore le Caïd, qui effectue son grand come-back. Bendis maltraite son héros avec talent et on aime ça, tels de sombres sadiques ! Du côté des dessins, Alex Maleev est toujours aussi bon. Sa patte réaliste additionnée à son trait épais sont du meilleur effet sur le justicier de Hell's Kitchen. D'autres auteurs participent également, le temps de quelques planches à la série. Mais il faut avouer que malgré leur renommée, le dessinateur bulgare s'en sort encore mieux ! Oubliez les titres de super héros classiques et sans saveurs, oubliez l'adaptation ciné ratée avec Ben Affleck, oubliez tout ce que vous savez sur ce personnage... Le DareDevil de Bendis est indispensable dans toute bonne bibliothèque qui se respecte, une vision fidèle et originale d'un héros mythique s'offre à vous !