L'histoire :
Depuis qu'il est revenu auprès de Blanche Neige, Bigby Wolf n'a jamais passé de Noël avec sa femme et ses enfants. Si les idées de cadeaux sont assez simples pour ses louveteaux, il n'a aucune piste pour l'ancienne adjointe au maire de Fableville et préfère lui demander de vive voix. Celle-ci apprécierait de voir son époux faire la paix avec son père, le Vent du Nord. Refusant dans un premier temps, Bigby finit par penser qu'il est effectivement temps de régler leurs différents entre eux deux. A bord d’un tapis volant, il se rend donc en direction des montagnes du grand nord. Sur place, tout le monde est content d'être là. Néanmoins, Bigby fait tout pour éviter son père. Après avoir indiqué aux enfants de partir s'entrainer à la chasse dans les bois situés en bas de la montagne, l'ancien shérif essaie de convaincre son père de prendre parti dans la guerre entre les Fables et l'Adversaire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis son premier tome, Fables a réussi à développer un univers populaire, original et incroyablement intéressant. Entre la guerre entre les Fables et l'Adversaire et les nombreuses histoires des protagonistes, Bill Willingham captive avec une formule parfaitement en place. Pourtant, ce onzième opus est moins convaincant. Cela est inhérent à la forme récréative du récit, comme une parenthèse mettant en scène les fêtes de fin d'année et se recentrant autour de la famille de Bigby. L'occasion de le voir passer du temps avec sa femme et ses enfants est assez inédite au sein de la série. En fait, pour satisfaire au concept Fables, le scénariste ne pouvait sans doute pas se passer de Noël et de ses incidences magiques… Willingham envoie donc l'ancien shérif de Fableville se réconcilier, non sans mal, avec son père. Ce volet ne fait pas progresser l'histoire, mais se laisse lire agréablement. Une des idées sympathiques de l'auteur est de répondre aux diverses questions des lecteurs en proposant de courtes phases illustrées. Aux dessins, on retrouve bien évidemment Mark Buckingham, qui n'illustre ici qu'un seul chapitre. Les deux suivants sont l'œuvre de Michael Allred qui confirme son énorme talent. La dernière partie permet à d'autres dessinateurs de se frotter à l’exercice sur quelques planches. Anecdotique au niveau de l'ensemble de la série, ce volet plaira cependant aux nombreux fans de Fables… qui attendent tout de même un regain de forme niveau scénario.