L'histoire :
Les Fantastic Four ont du pain sur la planche avec l'arrivée de 4 robots gigantesques dans les rues new-yorkaises ! Le pire est que chaque machine semble avoir été pensée pour lutter indépendamment contre chaque super héros. L'alliance des capacités des Fantastic Four leur permet de l'emporter et de découvrir qu'à l'intérieur de chaque robot, se trouvent des clones de Bentley Wittman, le fameux Sorcier. Reed tombe sur un transpondeur qui le conduit directement auprès du véritable Sorcier qu'il arrête. Dans son laboratoire se trouve un de ses clone, encore enfant. Reed choisit de l'héberger dans le Baxter Building. L'éminence grise des Fantastic Four n'a pas l'esprit libre le soir venu. Il s'enferme dans son bureau et active une machine le conduisant à un bâtiment où d'autres versions de lui-même venant de dimensions diverses l'attendent. Les Reed Richards se sont réunis pour affronter les multiples menaces de leur monde. C'est ainsi que Reed les accompagne sur la Terre-2012 pour affronter un Galactus ultra-puissant. Le lendemain matin, Jane en veut à Reed de ne pas l'avoir rejointe durant la nuit. Franklin, leur fils, souhaiterait quant à lui avoir la présence de Spider-Man à son anniversaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Fantastic Four une équipe de super héros des plus populaires de Marvel. Si la série a connu des hauts et des bas, elle a connu aussi des run de longue haleine comme celui de Jonathan Hickman. Cet auteur complet s'est reconverti en scénariste à temps plein ces dernières années et en se voyant confier la destinée des Quatre Fantastiques par la Maison aux idées, il a pu imaginer de folles aventures. Hickman est connu pour ces récits à rallonge et à la complexification constante. Dans ce premier recueil nommé Une solution pour tout, l'auteur introduit déjà des concepts ambitieux comme la Fondation du Futur ou le conseil des Reed Richards. Avec cette série, le scénariste ne se donne aucune limite et on le constate très vite ! Malgré l'envie de construire un univers ambitieux, Jonathan Hickman n'oublie pas de soigner les bases de la série, à savoir la présence indispensable de touches d'humour ou encore de relations entre cette famille pas comme les autres. Hickman insiste d'ailleurs sur les enfants de Reed et de Sue et qu'il n'en fait pas de simples faire-valoir. Cette mise en bouche bénéficie des talents de Dale Eaglesham aux dessins sur une partie de l'ouvrage. Ce dernier est très bon et soigne ses planches. On ne peut pas en dire autant de Neil Edwards qui n'impressionne pas vraiment, bien au contraire. Si l'envie de vous lancer dans une aventure au long cours avec les Fantastic Four vous tente, sachez que vous avez là l'occasion rêvée...
