L'histoire :
Sin, devenue Skadi en se saisissant du marteau du Serpent, lance une blitzkrieg sur Washington et la Maison Blanche. Captain America, la Veuve Noire et Hawkman essaient de défendre comme ils peuvent la capitale américaine des assauts d'engins estampillés du logo nazi. A Asgard, Thor est enfermé dans une des geôles sur ordre d'Odin. Il est libéré par Loki qui souhaite laisser au Dieu du tonnerre la possibilité de retourner sur Midgard où les troubles sont nombreux. Au Brésil, Hulk est hors de contrôle. En prenant le marteau du Serpent, il est, lui aussi, possédé par l'esprit guerrier du Serpent. Les catastrophes s'enchainent puisque Ben Grimms est à son tour victime du puissant sort de l'ennemi d'Odin. Steve Rogers, qui supervise les actions de défense, ne peut plus attendre. Son envie de revenir sur les champs de batailles est trop forte. Il ne veut plus laisser d'innocents mourir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'année 2012 débute avec le troisième épisode de Fear Itself, l'event de Marvel. Matt Fraction est le principal architecte de cette nouvelle saga qui a pris du temps pour débuter. Alors que le second épisode se concluait par une véritable blitzkrieg de Sin et de ses troupes de robots nazis, cette suite continue de corrompre certains personnages pour en faire des suppôts du Serpent (le nouvel ennemi de cet event) mais nous montre aussi les premiers combats. Dès le début, Captain America entre en scène afin d'empêcher Sin de détruire Washington. L'action est bien là et Fear Itself confirme ses qualités mais aussi ses défauts. Si l'on apprécie la mise en place lente et pleine de surprises, on regrette parfois que le récit se disperse quelque peu. Rien de grave cependant car le crossover reste très agréable à suivre. Cela est sans nul doute du aux planches de Stuart Immonem. Le dessinateur canadien montre une grande application et son travail est assez remarquable. Comme dans le numéro précédent, Fear itself inclue deux autres épisodes des Agents d'Atlas. Peter Milligan remet ses héros de second ordre sur le devant de la scène, dans des aventures assez plaisantes. Un troisième numéro sympathique qui se termine sur un nouveau coup de théâtre.