L'histoire :
Le Serpent et ses sbires ont suffisamment mis à mal le monde. Leur force est sans pareille et c'est dans un ultime baroud d'honneur que Captain America se présente devant. Ses amis, les autres super héros, accueillent Tony Stark qui est revenu d'Asgard avec des armes renforcées par Odin lui-même. Désormais plus puissant, Iron Man et les autres rejoignent Steve Rogers dans ce combat. Le Serpent use de sa magie et se transforme en un reptile gigantesque. Thor est le seul qui puisse l'affronter et malgré les coups de tonnerre, le frère d'Odin est toujours aussi vif. Pire encore, le marteau Mjollnir est projeté par Thor sur son adversaire mais cela est une fois de plus en vain. La fameuse arme s'écrase au sol et est saisie par Captain America qui réussit à la soulever. Le combat contre les sbires du Serpent tourne enfin mais pour Thor, son ennemi exige de lui un dépassement de lui-même hors du commun. Y survivra-t-il ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La fin de l'event 2011 de Marvel, Fear Itself, se termine avec ce septième numéro jouant la carte du spectaculaire. En effet, l'heure est enfin venue pour les super héros de botter le fondement du Serpent et de ses suppôts et de redonner un peu d'espoir à une Humanité qui a subi énormément dans les précédents numéros. Outre évidemment un côté spectaculaire nécessaire pour cette conclusion, Matt Fraction bouleverse le Marvelverse un chouïa, mais pas trop. Les passages obligés comme la disparition d'un des héros de la maison aux idées (une habitude lors de chaque event !) sont présents et au final Fear itself, sans avoir été le crossover le plus réussi de l'éditeur, parvient à divertir un minimum. Le côté très lent de la narration ne plaira pas forcément aux fans les plus old school mais lorsque l'on découvre la série d'un bloc, l'intensité ne faiblit pas. Stuart Immonen est dans le même cas, car ce dernier a fourni des efforts constants et remarquables tout du long. Son style est très agréable et a il su mêler qualité et efficacité, chose parfois difficile sur une série d'une telle ampleur. Alors certes, on ne retiendra pas cet event comme le meilleur mais sa qualité globale est plus que satisfaisante. Le récit est par exemple mieux amené que Secret invasion (même si le concept de celui-ci déchirait !). A signaler quelques mini-histoires en guise de compléments qui servent à étoffer les personnages secondaires. >Fear itself se termine partiellement, une revue intitulée Fear Itself : The Fearless, qui sort le mois prochain, reviendra sur les conséquences de cette grande baston.