L'histoire :
Peter Stanchek a appris qu'il était un Harbinger, un être doté de capacités surpuissantes, dont l'une permet de reconnaître les individus bénéficiant potentiellement de tels dons. C'est ce qu'il a fait pour Faith Herbert, alias Zephyr, qui possède désormais le pouvoir de voler. Tous les deux se sont enfuis de la fondation dirigée par Toyo Harada, un des hommes les plus riches au monde et lui aussi un Harbinger. Les projets de ce dernier visent à dominer le monde et peu importe le nombre de victimes qu'il y aura. Kris a été plus jeune la voisine de Peter et ne l'avait pas vu durant des années. Lorsqu'il la retrouva, il la manipula pour qu'elle devienne sa petite amie. En intégrant la fondation, Peter lui redonna sa liberté psychologique. A présent, Kris en veut bien évidemment à Peter, mais elle constate surtout qu'elle est suivie par plusieurs personnes. Elle est contactée par Zephyr, qui lui demande de venir auprès de Peter. Il est mal en point et souhaite s'excuser pour le mal qu'il lui a fait. Kris voit les choses autrement et a dans l'idée de changer de vie. Elle propose alors à Peter et à Zephyr un plan pour se venger de Toyo Harada et de ses sbires...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant que plusieurs séries sont disponibles chez Panini Comics, les lecteurs de comics ont pu découvrir un large panel des titres proposés par l'éditeur Valiant Comics aux USA. Après une première salve, ce sont donc logiquement les suites que l'on trouve à présent. Harbinger confirme toutes les qualités que l'on avait pu lui trouver dès son entrée en matière. Proche dans l'esprit de X-Men, le récit concocté par Joshua Dysart se révèle bien plus ambitieux que le classique de Marvel, en mettant en avant des personnages plus complexes. Le héros n'hésite pas à user de la violence et de ses capacités spéciales et les protagonistes de second rang sont travaillés (mentions spéciales à l'attachante Zephyr et à la jolie Flamingo). L'auteur parvient à surprendre et surtout à éviter certains pièges habituellement au registre des super héros. Le récit reste dense mais absolument pas élitiste, ce qui devrait convenir au plus grand nombre. Les dessins sont assurés par plusieurs artistes dont Philippe Briones (cocorico !) ou Barry Kitson. Malgré des différences dans leurs traits, le chara-design est suffisamment bien fait et les artistes professionnels pour que les enchainements de visuel se fassent sans heurt. Harbinger est toujours aussi convaincant et peut être même plus à présent ! Du tout bon !
