L'histoire :
Les incompréhensions entre Clint Barton et Kate Bishop ont atteint leur paroxysme. La jeune femme a choisi de quitter New-York avec pour compagnons son chat et le chien Chanceux. La Hawkeye au féminin a prise la direction de Los Angeles afin de débuter une nouvelle vie. Elle a au préalable envoyé bouler son riche paternel et a trouvé le moyen d'attirer la colère de Madame Masque. A son arrivée dans la plus grande ville de Californie, Kate pense toujours pouvoir compter sur la carte bancaire renflouée par son père mais celui-ci bloque le compte et ses affaires lui sont volées ! La jeune archère trouve de l'aide auprès d'une cliente de l’établissement de luxe dans lequel elle était descendue, une certaine Whitney Frost. Celle-ci lui propose de dormir dans sa propriété mais Kate la soupçonne d'être Madame Masque. Les pressentiments de Kate sont bons mais se sortir des griffes de la criminelle n'est pas simple...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Hawkeye figure assurément parmi les meilleures séries publiées par Marvel. Le scénariste Matt Fraction et le dessinateur David Aja ont su trouver le ton juste et l'originalité nécessaire pour que le titre se fasse une place parmi les nombreux comics actuels. Après deux premiers volets excellents, les lecteurs peuvent enfin découvrir la suite des aventures d'Hawkeye. Attention, ce troisième tome ne met pas en avant Clint Barton mais Kate Bishop ! En effet, à la fin de Petits coups, les deux générations d'archers ne se comprenaient plus. L.A. Woman nous dévoile donc ce qu'il advient de Kate et les futures galères qui l'attendent. Entre des enquêtes loufoques et une Madame Masque qui la traque, la jeune Hawkeye a fort à faire. Matt Fraction réussit une fois encore son pari en livrant des épisodes rythmés et divertissant. On ne s'ennuie pas un instant dans ces chapitres qui ont parfois un petit côté comics issus des années 70 ou 80. La légèreté de cette époque se retrouve pleinement ici. David Aja étant assez lent et se consacrant au prochain opus, il est remplacé par Javier Pulido sur l'épisode introductif qui n'est autre qu'un annual. Pour la suite, c'est la jeune artiste américaine, Annie Wu, qui dessine les 4 autres épisodes. Son trait est agréable et se rapproche de celui d'un Tony Akins par exemple. Peut être moins flamboyant du fait de l'absence de Clint Barton, cet album n'en reste pas moins une très bonne surprise.