L'histoire :
Tony Stark est une personnalité pour les américains. Inventeur de génie, il multiplie les innovations pour le compte de l’armée. Playboy dans le grand public, il est très apprécié de la gente féminine. Un jour, il est envoyé aux abords de la jungle du sud du Viet-Nam, et vérifie que ses mini-transistors fonctionnent à merveille. Mais un drame se passe : une mine explose, laissant quasiment pour mort l’américain. Récupéré par la guérilla, il se voit alors confier la tâche de créer une nouvelle arme de guerre. On lui attribue même un équipier en la personne du professeur Yinsen, un grand physicien. Le souci est que les éclats de la mine s’enfoncent jour après jour dans son corps, jusqu’à se rapprocher de son. Il n’a plus qu’une semaine avant de mourir. Tony et Yinsen décident donc de construire une machine capable de vaincre la guérilla et leur permettre de fuir. Ensemble, ils créent un système empêchant les éclats de progresser, mais surtout une terrible arme de guerre. Malheureusement, celle-ci va servir plus tôt que prévu puisqu’arrivent les miliciens…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’occasion de la sortie du film Iron Man au cinéma, toutes les occasions sont bonnes pour redécouvrir ce super héros. Cette fois, c’est un recueil des comics parus durant les années 1963 et 1964, nés pour la plupart de la plume fertile de Stan Lee, créateur entre autre de Hulk et de Spiderman. Le scénariste a su redonner un coup de jeune au monde du comics en rendant ses personnages plus humains, et Iron Man en est l’exemple parfait. Son héros, Tony Stark, l’illustre fort bien : intelligent, snob, innovateur ou encore un brin misogyne. Nous découvrons donc la création de l’armure et les balbutiements de son porteur durant de nombreux combats contre des ennemis parfois étonnants, venant d’une dimension parallèle comme Gargantus ou du bloc communiste (le Barbare Rouge). Ce tome est fortement imprégné de cette tension politique de l’époque, où les américains voyaient dans les communistes l’ennemi absolu… Un brin cliché, donc, mais à replacer dans le contexte. Les dessins sont assurés par les célèbres Jack Kirby et Don Heck. Leurs traits ne correspondent plus vraiment aux canons actuels, mais cela ne choquera pas les lecteurs avertis. On regrette seulement un certain manque de détails et des couleurs un peu criardes, qui sont d’ailleurs l’œuvre de… Janet Jackson ! (pas la chanteuse, ouf !) Au regard de ce volumineux tome, les aventures de ce super héros en font un indispensable pour tous ceux qui souhaitent découvrir les origines de cet homme d’acier…
