L'histoire :
Jessica Jones a caché la vérité à son chéri Luke Cage. Elle a rempli une mission pour le S.H.I.EL.D. qui l'a conduite derrière les barreaux mais cela a provoqué la colère de Power Man qui a disparu en compagnie de leur fille. Jessica n'a pas envie de tout perdre et elle décide de les retrouver afin d'éclaircir ce qui s'est produit. Elle sollicite donc Danny Rand, alias Iron Fist, pour qu'il lui avoue ce qu'il sait. Celui-ci refuse mais finit par céder. La détective privée frappe donc à la porte d'un appartement et voit Luke lui ouvrir. Celui-ci n'est pas franchement ravi mais accepte de la laisser rentrée lorsque la petite Danielle se manifeste. Malgré quelques moments de tendresse, Jessica repart, n'étant pas parvenu à expliquer à Luke les raisons de ses choix récents. Elle retourne à son bureau et tombe sur une invitée qu'elle n'apprécie guère. Maria Hill est là, blessée. Elle demande à Jessica son aide et l'engage pour retrouver qui cherche absolument à la tuer. Désormais engagée, Jessica va devoir mener l'enquête pour une femme qui a mis durant un temps un contrat sur la tête de Luke Cage...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avouons-le, les séries Marvel par Netflix ont du bon ! Si l'on ne débattra pas de la qualité intrinsèque des versions live, on ne peut que se réjouir de voir que la Maison aux idées ait eu l'envie de relancer certains de ses personnages dans leurs propres comics. La popularité de Jessica Jones n'a jamais été aussi haute et en refaisant venir les auteurs de l'excellente série Alias, à savoir la triplette Brian Michael Bendis / Michael Gaydos / David Mack, l'éditeur comble ses fans. Après un premier tome très sympathique, la suite se situe dans la droite lignée. Nous retrouvons une Jessica Jones un peu paumé et qui décide de forcer le destin pour reprendre contact avec Luke. La situation est ultra-tendue entre eux et la nouvelle mission de la détective privée est loin d'être simple. Bendis maîtrise parfaitement le rythme de son récit, nous immergeant dans l'enquête de son héroïne avec inspiration. Les rebondissements sont bien amenés et l'ensemble s'appuie sur les dessins très réussies de Michael Gaydos. L'artiste conserve ce trait un peu épais, un encrage faussement brouillon et un découpage pertinent. Javier Pulido participe également le temps de quelques séquences se déroulant dans le passé et même si le style diffère énormément de celui de Gaydos, cela fonctionne très bien. Quel plaisir de retrouver Jessica et son entourage de telle manière.
