L'histoire :
Dark Vador se régénère et en profite pour passer une série de tests. Suspendu comme de la viande, il souffre en repensant à son passé. Il revoit Padmé en pensée alors qu’elle est enceinte : ils parlent de leur futur enfant et de son accession au conseil des Jedi. Il marmonne une phrase qu’il disait souvent à Padme : « Te voir est la seule chose qui me protège de la folie ». Le droïde médical lui demande de répéter sa phrase mais l’ombrageux Sith ne dit plus rien. Il est pressé de récupérer tous ses membres et son casque car il a été convoqué par son maître. Quand il est à nouveau parfaitement assemblé, le Seigneur Noir se rend dans la salle du trône. Il s’incline devant son maître Palpatine qui le regarde, un sourire mauvais aux lèvres. Il explique ensuite à son apprenti la raison de sa venue. Le Grand Moff Tarkin a besoin d’aide. En effet, son fils, l’Amiral Garoche est porté disparu. Il était parti à bord d’un croiseur interstellaire à la poursuite d’insurgés. Mais il a disparu dans le système d’Atoa avec tout son équipage. Vador doit le retrouver mais il est forcé de partir en mission avec le capitaine Shale…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar de la collection Le printemps des comics et la collection anniversaire consacrée à Spider-Man, Panini récidive en s’attaquant cette fois à Star Wars. A tout Seigneur (Sith), tout honneur, c’est bien sûr le cultissime Dark Vador qui est le sujet principal de cette nouvelle collection prévue en 10 tomes. Nous fêtons ici les 45 ans du premier film de la saga Un nouvel espoir. L’occasion d’avoir des récits dans l’univers « Légendes » à petit prix puisque chaque album coûte 6,99 euros. Attention toutefois car Dark Vador est lui-même victime de son succès et on ne compte plus les rééditions de certains titres du sombre apprenti de Palpatine, rééditions qui risquent bien de faire doublon dans vos bibliothèques (Sith ou non)… Petit atout commercial : comme les précédentes collections, celle-ci formera le visage casqué d’Anakin en assemblant toutes les tranches des albums. La présentation étant faite, passons au vif du sujet : le contenu de l’épisode 1. La collection commence fort avec un choix judicieux et malin d’un mini récit épique : Star Wars : Darth Vader and the Last Command. C’est du très bon Star Wars avec quelques figures marquantes de la saga + quelques nouveautés étonnantes (le fils de Tarkin ! ). L’autre point fort est cette chasse à l’homme dans la galaxie qui vous réserve quelques belles surprises. Se focaliser sur Dark Vador permet de plonger dans les abysses du mal et le jeu du retour en arrière entre sa vie idyllique avec Padmé et son présent de seigneur du mal rend le personnage à la fois humain et bestial. Un destin tragique saisissant. Une histoire digne donc du plus célèbre personnage badass qui soit, même si on aurait aimé que le dessin soit à la hauteur. Rick Leonardi livre tout de même des scènes d’actions efficaces et les plans d’ensemble sont plutôt réussis mais les portraits sont d’une laideur à faire frémir et pas seulement parce qu’ils appartiennent au côté obscur. La collection démarre avec fougue et violence. À vous de voir si vous vous laissez tenter par la force obscure de la collection…