L'histoire :
Johny Blaze vient d'une famille de cascadeurs à moto. Leur show ambulant fait le bonheur des spectateurs, mais il a coûté la vie à ses parents. Il reste dans le milieu des acrobates sur deux roues en étant adopté par son oncle, qui vit également de ce spectacle. Quelques années plus tard, il annonce à Johny qu'on lui a diagnostiqué une maladie mortelle. Désespéré, le fougueux jeune homme implore le Diable pour sauver son oncle. Il accepte de damner son âme contre la garantie que son aîné ne meure pas de maladie. Le jour, il arrive à conserver son apparence humaine, mais à la nuit tombée, il se transforme : son visage fait place à crâne squelettique en flammes. Il écume alors la ville, chevauchant sa noire moto, comme une âme en peine. Voici venu le Ghost Rider !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au début des années 70, le Comics Code Authority ne résiste pas au vent de liberté qui souffle sur la société américaine. C'est la fin de la censure qui frappe une partie du comics populaire, dont les histoires d'horreur, accusées d'être une lecture corrompant la jeunesse ! Marvel peut à nouveau exploiter le filon : Dracula, Frankenstein, La Momie et d'autres encore font à nouveau frissonner les têtes blondes ! Et bien sûr, le Ghost Rider. Le personnage a déjà plus de trente ans ; il était publié par Magazine Enterprises et Stan Lee a l'idée géniale d'en proposer la reprise à Gary Friedrich, son co-fondateur. Il s'agit à l'origine d'un cavalier infernal évoluant dans des aventures western. Il faut le moderniser, et c'est naturellement qu'il devient un motard casse-cou, mais aussi un type frappé par une malédiction qu'il a provoquée. Ce numéro qui lui est consacré revient au début de la reprise par Marvel, en rééditant les épisodes de Marvel Spotlight (5 à 11), qui vont d'août 1972 à août 1973. Le dessin est caractéristique de ces années là, mais il reste, de façon assez surprenante au vu des années passées, assez agréable à l’œil. Le travail de reproduction des couleurs, comme toujours avec cette collection, donne aux planches un côté flashy qui nous replonge dans le ton de ses années psychés... Quant à l'histoire, on se régale de ce récit old school, en retrouvant le personnage que Nicolas Cage a popularisé dans des situations qui ont inspiré le film. Et puis, le Ghost Rider au milieu des Hell's Angels, il ne s'agit pas non plus de rater ça !
