L'histoire :
Frank Castle, plus connu sous le nom du Punisher, mène depuis longtemps une véritable guerre contre la pègre et le crime. Dernièrement, il s'est mis en tête d'éliminer le Caïd, l'homme qui, désormais, dirige la branche mafieuse de New-York. Le roi du crime n'est pas dupe et connaît bien la menace que peut être Castle. Il engage donc un tueur professionnel nommé Bullseye. Atypique, ce dernier porte un tatouage représentant une cible sur son front et se montre particulièrement ingénieux pour accomplir ses missions. Frank Castle choisit un nouvel angle d'attaque contre le Caïd. Placé en haut d'un bâtiment, il opte pour le tir à distance. Alors qu'il constate que les vitres sont en verres pare-balles, le Punisher se fait tirer dessus. Il est même touché au cou. C'est bien évidemment Bullseye qui en est responsable. Le tueur est cependant surpris de voir que Castle a une fois de plus réussi à s'échapper et salive d'avance à l'idée de traquer le mythique Punisher...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le second opus de PunisherMax confirme les bonnes impressions laissées par le premier album. Après la conclusion des cycles de Garth Ennis, de nombreux auteurs se sont succédé et aucun n'a jamais su être aussi bon que Jason Aaron. La formule du créateur de Scalped se compose d'action, d'humour et de violence, pour être au final terriblement efficace. Après la prise de pouvoir du Caïd dans le précédent opus, le roi du crime new-yorkais a engagé un tueur pour éliminer Frank Castle. Bullseye est un ennemi que les fans de DareDevil connaissent bien et qui se montre ici sous une facette totalement déjantée. Les cadavres pleuvent à la pelle durant les six épisodes de ce second volet ! La tentative de l'assassin de s'imaginer dans la peau du Punisher est d'ailleurs une séquence savoureuse, d'un décalage violemment drôle. Steve Dillon poursuit sa participation au mythe Punisher en offrant des planches classiques et efficaces. Le défaut inhérent du dessinateur se fait toujours sentir, les personnages ont souvent la même tête, mais si l'on ne se focalise pas dessus, cela passe bien. Toujours aussi brutal, le Punisher sauce Aaron ne déçoit pas et donne envie de lire les aventures de Frank Castle encore longtemps...
