L'histoire :
L’avocate Jennifer Walters et le psychologue Leonard Samson enquêtent sur la mort de l’Abomination. Nul doute que le combat a été d’une grande violence et Samson décide de reconstituer la scène. Il mime l’adversaire formidable de l’Abomination en donnant des coups imaginaires à Miss Hulk. L’ombrageuse avocate n’aime pas ça malgré tout et elle goûte très peu à la mise en scène. Cependant, il continue et il affirme que ce monstre a fini par mettre à terre l’Abomination d’un formidable coup de poing au visage. Il est persuadé qu’il a ensuite sorti un revolver aux balles spéciales pour pulvériser son adversaire. Après cette brillante analyse, Samson en conclut qu’il s’agit bien de Hulk. Mais les autres sont sceptiques. Maria Hill ne croit pas au retour du Colosse de Jade. Thaddeus Ross, lui aussi, pense qu’il n’utiliserait pas une arme car il n’en aurait pas besoin. Quant à Iron Man, il se contente de demander des informations supplémentaires au S.H.I.E.L.D. Ils sont interrompus par la Garde Hivernale. Vu le grabuge qu’a provoqué le combat, les super-héros russes n’ont pas l’air très contents. Ça risque de chauffer encore dans ce village !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le dernier film de Captain América, Brave new world, met en scène le fameux Hulk Rouge. Il fallait donc revenir sur qui était ce personnage atypique, quasi l’opposé de Hulk, dans les comics. Pour l’occasion, Panini publie un ancien récit (daté de 2008) dans la collection Must Have. On ne dira pas que c’est un must have à absolument posséder ni que cela répondra à la fameuse question « Qui est Hulk Rouge » malgré ce qu’en dit le titre mais il a le mérite d’introduire l’arrivée fracassante du Colosse sanguinaire. Et puis, c’est tout de même Jeph Loeb aux manettes et cela se sent au début avec une sorte d’intrigue policière bien menée qui met un sacré suspense sur l’identité du Hulk Rouge. Malheureusement, on tombe ensuite un peu dans le bourrin (comme peut-être souvent dans un récit de la créature énervée) et tout devient prétexte à des scènes de combat de plus en plus gigantesques et phénoménales. L’ajout d’autres créatures dopées aux rayons Gamma (dont le Hulk « normal ») fait basculer le récit dans une sorte de choc des titans façon Godzilla. Ça cogne, ça détruit, ça hurle et c’est tout. Mais c’est du côté du graphisme qu’il faut vraiment se réjouir. Ed McGuinness réalise un travail monstrueux avec des scènes ébouriffantes et des personnages qui crèvent le papier. Un dessin à l’image de Hulk Rouge : terriblement nerveux et boosté à la testostérone ! Avec ce nouveau Hulk, on voit vite rouge…
