L'histoire :
Sur la route 90, à l'ouest du Texas, les Rangers Tex Dawson et Robert Madigan escortent Maria Vasquez, alias la Tarentule. Alors qu'ils traversent un coin désertique, des motards, les Black Riders, les prennent en chasse, les dépassent et tirent une herse afin de les arrêter. Un tonneau plus tard, les Texas Rangers sortent du véhicule l'arme à la main. Le chef des motards, Black Rider, ne veut aucunement faire couler du sang mais Robert tire sur l'un des braqueurs. S'en suit des échanges de balles qui laissent Madigan sur le carreau. Tex est laissé là, alors que la Tarentule est emmenée par les bikers. Ceux-ci ont passé un contrat avec des types en costards. Black Rider touche son argent mais à l'intérieur se trouve une bombe. L'explosion tue la petite amie et l'intégralité des amis du motard. Tex, de son côté, a appris que Maria a été emmenée à San Diablo par les commanditaires de tout cela. Il se rend dans ce pays en pleine guerre civile pour retrouver sa prisonnière. Black Rider fait de même pour se venger. Tous les deux se croisent mais plutôt que de se battre inutilement, ils s'allient avec deux autres types pour comprendre qui est vraiment la Tarentule et pourquoi celle-ci vaut autant de pertes humaines...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le nombre de personnages disponibles chez Marvel permet souvent à des auteurs de se faire plaisir en délivrant des récits hors continuité. Dans Six Guns, Andy Diggle réunit la Tarentule, Tex Dawson (The western kid), Black Rider (All-western winners), Matt Slade et Two-Gun kid. Avec ces cinq personnages (et six flingues), le scénariste offre un récit d'action décomplexé et assez proche d'une autre de ses créations : The losers. L'action joue la carte du spectaculaire, parfois au point de ne pas être crédible, mais dans l'ensemble ça fonctionne bien si l'on considère ce titre comme une série B. Les dialogues sont plutôt efficaces et certains protagonistes, assez méconnus initialement, donnent envie d'être revus par la suite. Davide Gianfelice confirme sur cet album la proximité de son style avec celui, très stylisé, de Jock. Le trait de l'italien est cependant un peu plus appuyé. Malgré des personnages issus de récits de super héros (ou presque), l'album ne nécessite aucunement de les connaître pour appréhender cette histoire dynamique et distrayante. Sous ses faux airs de western, Six Guns flingue pas mal !
