L'histoire :
Peter Parker n'a pas forcément de bonnes notes dans toutes les matières. En histoire, son professeur demande à Gwen Stacy de l'aider et comme il est plus fort qu'elle en mathématiques, il lui rend la pareil. Pour le timide Peter, être en contact avec Gwen aussi souvent est réjouissant mais stressant. Alors qu'ils rentrent tous les deux de l'école, Peter souhaite proposer à sa camarade une sortie au cinéma mais soudain, son sens d'araignée se manifeste. Il prétexte alors devoir rentrer précipitamment et au coin d'une rue, revêt son costume de Tisseur. Il tombe sur le Vautour qui essaie de braquer l'immeuble de Tony Stark. Alors que Spider-Man s'en prend au voyou, Iron Man débarque !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En confiant à Robbie Thompson l'écriture de Spidey, la Maison aux idées avait l'intention de laisser l'auteur revisiter les origines du héros pour un public plus jeune. Après quelques épisodes joliment dessinés par Ryan Stegman, mais pas foncièrement très surprenant en terme d'écriture, nous avons dorénavant la possibilité de lire la seconde et dernière salve d'épisodes de ce titre. Thompson va nous parler des liens entre Peter et Gwen Stacy, la possibilité pour le héros d'être enfin aimé par la population, etc. Le scénario est globalement très basique et ne risque pas de créer de véritables vocations. En effet, l'ensemble n'est pas désagréable à lire mais n'apporte rien en terme d'idées ou simplement d'émotions. Les dessins baissent également d'un sacré cran, passant d'un style chiadé et détaillé à une approche plus adapté à des séries indé qu'à des récits mainstream. André Araujo ne convint pas et Nathan Stockman, pas plus. Une fin qui manque de panache pour une série qui n'en avait pas vraiment non plus.