L'histoire :
Mordu par une araignée radioactive lui ayant octroyer des capacités très spéciales, Peter Parker a mis un peu de temps avant de faire les bons choix. La mort de son oncle Ben suite à une erreur d'appréciation de sa part l'a poussé à se responsabiliser. C'est ainsi que le planning du lycéen se décompose d'études et d'actes héroïques sous le costume de Spider-Man. Peter n'hésite pas à jouer avec les réseaux sociaux pour assurer sa popularité, comme la fois où il arrête le Lapin de Pâques dans sa tentative de braquage. Le souci est que jouer les super-héros l'empêche d'être un élève studieux et appliqué. Cela lui vaut de devoir repasser un examen d'histoire et pour le réussir, l'un de ses professeurs lui octroie une tutrice : Gwen Stacy. En échange, il va devoir l'aider en mathématiques. Lors d'une visite dans les locaux d'Oscorp avec le lycée, un incident se produit. Le docteur Otto Octavius cherche à mettre la main sur une des dernières inventions de l'entreprise scientifique ! Voici une mission pour Spider-Man...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec sa nouvelle ère All-New All-Different, Marvel a choisi de lancer une énième série sur le Tisseur. Spidey n'a pas pour but de nous raconter une sempiternelle fois comment Peter Parker a récolté ses pouvoirs mais plutôt de nous montrer comment il gérait son emploi du temps entre le lycée et ses ballades costumées. C'est le scénariste Robbie Thompson qui s'occupe de rendre abordable et moderne les aventures de Peter Parker. L'ensemble est plutôt dynamique et bien fait, même si l'auteur ne va pas forcément au bout des différentes trames qu'il aborde. Rien de dommageable puisque la revue se lit avec un certain plaisir. Le côté surenchère est parfois un peu trop présent sur le titre. Chaque épisode contient en effet son méchant, du Dr Octopus à l'Homme de Sable en passant par l'inévitable Bouffon Vert. Le récit ne perd pas de temps en palabres et va à l'essentiel. Cela a ses avantages et ses défauts. Le côté "toujours plus" peut aussi s'appliquer aux dessins. Illustrant les trois premiers chapitres avec un talent qu'on lui connaît depuis quelques années déjà, Nick Bradshaw a tendance à mettre du Spider-Man un peu partout, à un tel point que certaines planches sont presque saturées par le nombre de Monte-en-l'air. Andre Araujo se charge des deux épisodes suivants dans une veine moins détaillée. Ce numéro devrait à coup sûr plaire aux plus jeunes lecteurs !