L'histoire :
Apokolips, terre de désolation, où tout n’est que ruines et poussières. Darkseid dirige ses troupes d’une main de fer et n’a qu’une obsession : asservir la Terre, source de l’équation Anti-Vie. L’homme a peu de temps pour l’oisiveté et les choses de l’amour, occupé qu’il est à construire des armes de destruction massive. Et lorsque Maelstrom, une jeune guerrière éperdument amoureuse de lui, décide d'attirer son attention, elle a l’idée de tuer Superman, son pire ennemi. La voilà donc partie pour la Terre. Maelstrom arrive à Metropolis mais ne trouve que Supergirl. Après lui avoir mis une bonne rouste, elle est prête à tout casser. Heureusement, arrive l’Homme d’acier qui la renvoie illico presto chez elle. Supergirl, en pleine dépression, s’isole et Superman la prend sous son aile, ou plutôt sous sa cape, et la forme. Ils quittent la Terre, pour une planète hostile proche d’un soleil rouge (ce qui a pour conséquence désastreuse d’annuler leurs pouvoirs) et font du camping ! Mais déjà, Maelstrom prépare son retour sur Terre, aidée cette fois-ci par Darkseid himself, qui voit en elle l'instrument de sa vengeance (gninhinhinhin !)
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au scénario de ce Superman, on retrouve Jimmy Palmiotti (co-créateur du héros Ash) accompagné de son ami Justin Gray. Il nous présente des héros dans le doute et un Superman encore plus humain qu'il ne l'est d'habitude (et c'est peu dire !). Lorsque sa cousine se met à déprimer, il la forme sur une planète lointaine et lui fait prendre des risques inconsidérés, alors qu'il n'a plus ses pouvoirs. Sur cette partition culottée, on regrettera le manque de finesse du dessin de Phil Noto. Parfois un peu grossier, souvent peu détaillé, son travail est approximatif et on en arrive à croiser des personnages mal proportionnés, à tel point que l'homme d'acier semble parfois aussi chétif et fragile qu’un fétu de paille. Dans l’ensemble, le travail demeure agréable à lire. Même si la toile de fond n’a rien d’original (un méchant veut occire Superman pour la ixième fois), ce recueil a au moins le mérite de donner la part belle à Supergirl, absente des kiosques depuis trop longtemps.
