L'histoire :
Dans un monde ressemblant au notre il y a quelques siècles, une pièce de théâtre a lieu à Londres et met en vedette un homme surnommé l'Araignée. Alors que l'acteur fait le show grâce à des caractéristiques incroyables. Soudain, un individu monte sur scène et malmène l'acteur avant de le tuer. Il s'agit de Morlun et il est bien décidé à éliminer toutes les Araignées... Depuis que Cindy Moon alias Silk a fait irruption dans sa vie, Peter Parker ne cesse de vouloir embrasser la demoiselle mais à chaque fois, Anna Maria l'en empêche ! Alors que la nouvelle super-héroïne quitte l'appartement de Peter, une femme grimée comme Captain Marvel, mais à la peau bleutée, provoque de nombreux dégâts. Miss Marvel en apprenant la nouvelle décide de rattraper celle qui vole l'identité de son idole tandis que Peter Parker fonce à son tour sur place. En arrivant, ils comprennent qu'un drôle d'objet dans une fourgonnette attire plus d'une attention...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Faisant suite à l'incroyable run Superior Spider-Man, Amazing Spider-Man avait débuté de belle manière toujours sous l'égide du scénariste Dan Slott. Préparant déjà le terrain pour son futur event intitulé Spider-Verse, l'auteur nous laisse sur un sentiment plus mitigé avec cette suite. En effet, les différents épisodes mettent en scène différentes incarnations du Tisseur, celles connues à d'autres inédites, qui doivent affronter l'irruption de Morlun dans leur dimension pour les tuer. Si le principe peut plaire et dispose de suffisamment d'arguments pour convaincre, l'ensemble manque d'intensité et se contente d'enchaîner des combats peu palpitants. On sent que Dan Slott en garde sous le pied alors que l'on aurait préféré en prendre plein la vue. Niveau dessin, le bilan est là aussi trop moyen par rapport aux canons de la série. Giuseppe Camuncoli a l'air fatigué, Humberto Ramos fait une courte pige, Adam Kubert ne rassure guère et Miguel Sepulveda est juste de passage. Si l'on ne doute pas de la qualité de l'opus à venir, le prélude à Spider-Verse n'est ni palpitant ni très engageant.