L'histoire :
Peter Parker termine son cours. Jenny revient le voir pour lui demander de l’aide. Cette fois, c’est une de ses amies qui a besoin d’aide. Peter écoute son histoire : elle raconte que son père a disparu. Des vagabonds qui disparaissent, c’est plutot courant. Sauf que cette fois, il n’y a pas de cadavre. Comme par hasard, plusieurs ne donnent plus signe de vie au moment où ils ont arrêté de se droguer. Le professeur leur conseille d’appeler la police. Mais ils sont déjà alertés et rien n’a changé. Ce n’est pas le genre de personnes qu’ils vont s’activer à chercher. Finalement, Peter décide d’enquêter lui-même et de récolter des informations. Dans le même temps, tante May rend visite à J. Jonah Jameson. Elle lui annonce qu’elle résilie son abonnement au journal. Le propriétaire est déstabilisé et lui demande pourquoi : pour elle, le journal est trop dur avec Spider-Man. Jameson réfléchit rapidement mais il refuse de changer sa ligne éditoriale pour une seule personne. Après tout, perdre un abonnement n’est pas dramatique. May appelle ensuite Mary Jane. Elle semble gênée et hésite à lui parler. De toute façon, Mary n’est pas vraiment disponible. Tante May se demande si elle doit révéler l’identité de Peter. Le sait-elle vraiment ? Le souci, c’est qu’ils ne se parlent plus non plus.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La réédition de The Amazing Spider-Man à vraiment pas cher s’enchaîne avec ce deuxième tome. Ce run de Joe Michael Straczynski alterne le bon et le moins bon. Côté actions et intrigue, on est un peu déçu. Serait-ce parce que le scénariste est bloqué par le personnage fétiche de Marvel ou parce qu’il peine à trouver sa patte dans un tel univers ? Toujours est-il que les différents récits sont très classiques avec un méchant vilain pas beau et un Spidey qui a du mal à s’en défaire. A aucun moment, on ne reconnaît la patte si sensible et caractéristique de Straczynski et on enchaîne les péripéties de façon vide et mécanique. Même le côté novateur de rendre tante May complice de Spider-Man est finalement relayé au second plan. Cela reste du bon spectacle malgré tout, notamment grâce à la présence des dessins super efficaces de John Romita et une magnifique colorisation qui met bien en avant la modernité et l’audace de son trait. Le tome vaut surtout pour la relation entre Mary Jane et Peter Parker. Comme son titre l’indique, c’est donc l’histoire d’amour qui est très bien traitée avec quelques moments de grâce, notamment celui où Peter vient rendre visite à Mary pour recoller les morceaux du couple alors que Mary… vient rendre visite à Peter pour la même raison. C’est beau mais c’est trop peu. On espère que les épisodes suivants vont vraiment relancer la carrière de Spider-Man !