L'histoire :
Comme tous les ans, Jenny Quantum a droit à son examen médical. Cette fois-ci son médecin lui demande de rester calme et de ne pas avoir peur de l’aiguille de la seringue lors de sa prise de sang, car la dernière fois, un autre médecin avait failli y laisser un doigt. Alors que tout se passe bien, Jenny remarque, grâce à sa vision, un homme au crâne rasé qui l’espionne. Alors qu’elle est rentrée chez elle avec son père Appolo, la petite fille de 8 ans se voit transportée dans une dimension où toutes les incarnations passées des Jenny se trouvent. La petite fille rencontre alors Jenny Sparks et arrive grâce à une illusion à lui montrer le visage de l’homme qu’elle a vu à l’hôpital. Sparks hallucine, car elle voit là un ennemi sensé être mort, Henri Bendix ! En se téléportant dans sa chambre, Jenny n’a plus l’apparence d’une petite fille de 8 ans mais de 14 ans, au grand dam de son père ! Elle l’avertit de la menace Bendix et lui propose de réunir l’équipe d’Authority afin de l’empêcher de mettre un nouveau plan mettant l’humanité en danger. Mais Bendix semble avoir déjà tout prévu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome du diptyque nous avait interpellés, grâce à sa vision étonnante des super héros. Ce second volet continue dans une lignée en tout point identique. Cela réjouira les amateurs, car on ne s’ennuie pas un seul instant dans cet épisode riche en rebondissements. Alors que l’équipe d’Authority s’est séparée, on voit Jenny Quantum gagner des galons et ainsi passer d’une adorable enfant de 8 ans à une adolescente décidée à lutter contre le grand méchant chauve Bendix. Elle réunit pour cela l’équipe, même si cela signifie faire la paix entre ses deux pères. Car rappelons-le, la force de cette série est de se jouer des différents clichés propre au genre… Ainsi Appolo (ersatz de Superman) et Midnighter (ersatz de Batman) forment un couple, l’homosexualité étant souvent absente des comics. Le scénario d’Ed Brubaker est à la hauteur des attentes et malgré quelques longueurs, il fonctionne à merveille. Les dessins de Dustin Nguyen fonctionnent eux aussi assez bien, certaines planches sont très réussies, là où d’autres s’avèrent trop épurées. Une série plaisante…