L'histoire :
Lors d'une de ses escapades à Philadelphie, Frank Castle a vent que 3 types seraient en passe de réaliser un très gros coup pour les russes. Le premier se nomme Dwight Carter, c'est un financier. Le second, Jackie Lutz, serait un mac. Le dernier, Ian Resnick, un dealer de seconde zone. Les trois proches de la mafia se réunissent une fois par mois pour pêcher en haute mer, et se raconter leurs derniers exploits. Frank décide d'en savoir plus sur leurs plans et sabote leur bateau qui, du coup, sombre au milieu de l'océan. Le Punisher les surveille alors à distance, à l'aide d'un micro dissimulé. Il a également jugé bon de changer le canot de sauvetage en un modèle plus petit. Afin d'apprendre des choses importantes, il est prêt à les user mentalement et cela marche plutôt pas mal. Entre Jackie qui a des nausées permanentes, des fusées de détresse qui ne marchent plus... rien ne semble permettre aux trois voyous de se sortir de cet isolement forcé, ce qui a tôt fait de créer des tensions entre eux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouvel album du Punisher comprend quatre récits écrits par les successeurs de Garth Ennis sur la série, à savoir Duane Swierczynski, Victor Gischler, Mike Benson et Jonathan Maberry. Tous quatre proposent des récits fidèles au mythique Frank Castle, des histoires violentes, une narration travaillée, un humour noir omniprésent... Les lecteurs découvriront avec étonnement deux récits où le Punisher brille globalement par son absence... en parvennant tout de même à hanter la narration ! L'album reste bien sûr conseillé aux plus âgés, en raison de sa violence. Le super héros n'hésite pas, en effet, à se frotter à des affaires glauques. Notamment, celle des snuff movies, dont l'acteur principal des films possède un tel membre qu'il est surnommé 28-7 (rapport à la taille de sa quéquette au repos) ! Pour les dessins, on notera la présence de trois auteurs : Michel Lacombe (très bon), Jefte Palo (pas mal) et Laurence Campbell (très bien). L'ensemble bénéficie d'une grande homogénéité et les ambiances sombres sont en parfaite adéquation avec les récits. La collection Punisher version Max ne baisse toujours pas en qualité ! C'est toujours violemment bon !